L’une des raisons qui m’ont poussé à mettre en place ce blog plus rapidement que prévu c’est la nécessité de répondre à l’article du Courrier d’Abidjan me diffamant publiquement sur la base de rumeurs dénuées de tout fondements. C’est navrant d’en arriver là mais je suis bien obligé de publier ce démenti catégorique.

Alors une fois pour toutes je l’espère, voici ma position officielle : l’article du Courrier d’Adbidjan narrant mes prétendus méfaits est extrêmement mal renseigné voire même totalement incompétent d’un pur point de de vue technique. Je n’ai participé directement ou indirectement à aucune action agressive contre qui que ce soit. Quand au CIPDTF je n’en suis que l’hébergeur. Je fournis un compte d’hébergement à une personne que je ne connais que sous son pseudonyme “Jacques Koulibaly” et qui représente un collectif rédactionnel. Je garantis la continuité de service et la sécurité du site. Je n’ai rien à voir avec le contenu du site ni avec les activités de Jacques Koulibaly. Je n’ai aucun intérêt personnel en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas ma guerre.

La première page du journal montre ma photo :

Elle est suivie d’un article sur la propagande et les affrontements cybernétiques entourant actuellement la crise Ivoirienne :

L’un des paragraphes de cet articles m’attribue des opérations clandestines alors qu’il est de notoriété publique que je n’ai absolument aucune implication directe ou indirecte dans toutes ces histoires. Je ne suis que le fournisseur d’hébergement de l’une des parties de cet imbroglio politico-médiatique. Voici le texte intégral de l’article – ceux qui me connaissent pourront confirmer qu’en ce qui me concerne c’est un tissu de mensonges et d’amalgames insultants qui se résument finalement à de la spéculation infondée :

L’implication de Jean-Marc Liotier, alias Jacques Koulibaly confirmée

Avant-hier, nous évoquions un jeune Français, titulaire d’un mastère spécialisé en gestion des systèmes d’information de l’Ecole supérieure de commerce de Paris. Activiste anti-Gbagbo forcené sur le net, camouflé sous le faux nom de Jacques Koulibaly, il a souvent traqué, grâce aux armes du net, selon toute évidence pour le compte des services français, certaines plumes acerbes contre la politique ivoirienne de Jacques Chirac. Il s’est aussi spécialisé dans le pastiche des sites des journaux proches de la République, les mailings agressifs, la compilation de photos sanguinolentes de cadavres prétendument tués par le président Gbagbo. Nous hésitions : avait-il participé au travail des cybercriminels ou avaient-ils juste utilisé les pamphlets haineux de son site pour leur sale besogne ? Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’affirmer, grâce à un faisceau d’éléments, qu’il a activement participé à l’œuvre de sabotage de nos sites. Il est fort probable qu’il en soit d’ailleurs le cerveau ? L’a-t-il fait d’Allemagne, ou bien l’a-t-il fait faire (pour mieux se camoufler) à d’autres ? En tout cas, les pirates ont agi à partir de Francfort et de deux postes différents mais toujours sur un serveur appartenant à Deutsche Telekom. Quand on sait que le CV de Liotier nous indique qu’il a travaillé chez le fournisseur d’accès T-Online, propriété de Deutsche Telekom, et qu’il a fait une année d’études en Allemagne, la boucle est bouclée.

Inutile de dire que je rejette catégoriquement l’ensemble de ces allégations qui relèvent de la plus pure fantaisie. Que des groupuscules Ivoiriens de tous bords se livrent à la propagande et au sabotage cybernétique n’est pas une surprise, mais qu’on puisse m’associer à de telles actions me laisse pantois. Les Ivoiriens ont leurs problèmes politiques très à coeur, mais au risque de les décevoir je dois avouer que je n’y porte que l’intérêt du spectateur de la scène géopolitique Africaine. Alors imaginer que j’investisse du temps et des ressources considérables à m’y impliquer personnellement au point de porter la plume du très prolixe Jacques Koulibaly et de prendre le risque de commettre des actes illégaux est la manifestation d’une incompréhension profonde des ressorts qui peuvent m’animer et de mes méthodes personnelles.