Sat 10 Nov 2007
Essai du Fun Trailer Two : le pseudo-tandem demi-vélo attelé pour enfant
Posté par Jean-Marc Liotier dans Consommation , CyclismePas de commentaires
J’ai testé ce matin avec ma fille de quatre ans et demie le Fun Trailer Two en revenant du magasin où je l’ai acheté. C’est encore mieux que ce que j’imaginais ! Le moins qu’on puisse dire c’est que notre passage n’est pas resté inaperçu – apparemment le concept est peu connu en France et on nous a demandé des informations dessus – alors c’est l’occasion de vous en dire plus.
Contrairement aux autres systèmes de fixations que j’avais pu apercevoir auparavant, l’attelage est parfaitement rigide dans toutes les conditions et je n’ai pas constaté la moindre torsion pendant le trajet de dix kilomètres que nous avons parcouru au retour. L’ensemble reste très maniable et je n’ai jamais eue l’impression que la présence de la remorque compromettait ma stabilité. Le pilotage est trivial et à la portée de n’importe quel cycliste équipé d’un vélo avec des freins efficaces.
Evidemment la charge supplémentaire exige un effort accru, mais c’est finalement relativement indolore une fois qu’on a pris l’habitude de rétrograder un petit peu plus souvent. Et comme l’enfant dispose de six vitesses avec une commande à la poignée simple à manier il peut participer à l’effort d’une manière parfois non négligeable quoique épisodique.
En prime, le rack porte-bagage intégrant la partie avant de l’attelage est un assemblage de tubes d’aluminium soudés d’une extrême solidité – les vis qui l’arriment au cadre du vélo adulte rendront l’âme bien avant le rack lui-même. C’est d’autant plus utile qu’avec un passager de plus la charge utile accrue est la bienvenue. Et pour couronner le tout le Fun Trailer Two est compatible avec la présence d’un siège bébé arrimé au cadre – tel que le Hamax qu’on trouve distribué un peu partout – je n’en ai pas besoin pour l’instant mais on ne sait jamais si un de ces jours je me décide à relancer la production…
Bref, le Fun Trailer Two est un vrai bonheur, pour moi autant que pour ma fille qui était aux anges. Pour tous les trajets de moins d’une douzaine de kilomètres en compagnie de ma fille et avec moins de 25 kilos de bagages, je n’ai désormais plus aucune raison de sortir une voiture et de subit les contraintes aléatoires des transports en commun ou la certitude des embouteillage !