Il y a deux mois, je suis tombé sur un témoignage personnel d’un OMLT Français en Afghanistan au sujet de son expérience au contact des troupes Américaines. Point de grande littérature, mais un texte simple et émouvant par sa spontanéité. J’ai pensé que porter à la connaissance du monde anglophone ce petit témoignage d’amitié Franco-Américaine serait utile et participerait modestement à sa manière au renfort de liens quelques peu distendus par les divergences diplomatiques de ces dernières années que le monde médiatique n’a pas manqué de transformer en tensions populaires. J’ai donc immédiatement produite une traduction en anglais de l’article français. Je me doutais aussi que cette traduction trouverait son public aux Etats Unis et ailleurs, mais je ne m’attendait pas à ce qu’elle provoque un tel écho. Cinquante mille lectures en deux semaines (et ça continue) ainsi qu’une foule de commentaires sur l’article et sur d’autres sites, sans compter des messages de remerciement. C’est dix à cinquante fois le trafic qu’attire en un an une page convenablement fréquentée de mon blog anglophone. J’ai du toucher un point sensible. Les Américains auraient-ils besoin qu’on les aime ?

J’avais effectuée une traduction plutôt rapide et j’en viens presque à regretter de ne pas m’y être plus appliqué ! Sans tomber dans les psyops délibérées, il est bon de rappeler au monde qu’au dela des intérêts ponctuellement conflictuels, les liens qui nous unissent sont bien plus forts et que l’amitié Franco-Américaine n’est pas un vain mot. Je suis heureux d’y avoir contribué.