Mon 23 Apr 2007
Nouvelle vague de diffamation à l’horizon
Posté par Jean-Marc Liotier dans Côte d'Ivoire , Meta[2] commentaires
Je viens de terminer une conversation téléphonique avec un certain Mr. Soral qui téléphone en masquant son numéro et m’accuse d’avoir participé au piratage d’un site lui appartenant. Encore une fois, ce sont probablement les frasques de sympathisants du CIPDTF qui sont à la source de l’affaire : Mr. Soral explique que son site a été modifié avec des contenus faisant référence au site du CIPDTF. Or j’héberge le site du CIPDTF sur l’un de mes serveurs et sous un nom de domaine m’appartenant. Mr. Soral et ses déplorables conseillers techniques et juridiques en ont conclu que je suis complice. Est-il nécessaire de préciser que je n’ai évidemment rien à voir là-dedans ?
C’est navrant d’en arriver là, mais je suis une fois de plus obligé de publier un démenti catégorique. Alors encore une fois, voici ma position officielle : je n’ai participé directement ou indirectement à aucune action agressive contre qui que ce soit. Quand au CIPDTF, je n’en suis que l’hébergeur. Je fournis au nom de la liberté d’expression un compte d’hébergement à une personne que je ne connais que sous son pseudonyme “Jacques Koulibaly” et qui représente un collectif rédactionnel Ivoirien. Je garantis la continuité de service et la sécurité du site. Je n’ai rien à voir avec le contenu du site ni avec les activités de Jacques Koulibaly.
Quelle que soit la qualité de ce qui y est publié sur ce site sous l’étiquette “satyrique” et quoique que j’en pense, je me battrai pour que sa publication soit possible. La citation apocryphe qu’on attribue à Voltaire prend ici tout son sens : “Je ne suis absolument pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous puissiez vous exprimer”.
Comme souvent, on m’attribue des opérations clandestines alors qu’il est de notoriété publique que je n’ai absolument aucune implication directe ou indirecte dans toutes ce genre d’aventure. Ceux qui me connaissent pourront confirmer que les accusations ne sont que mensonges et amalgames insultants qui se résument finalement à de la spéculation infondée. Je ne suis que le fournisseur d’hébergement de l’une des parties du tumulte médiatique.
Que des groupuscules de tous bords se livrent à la propagande et au sabotage cybernétique n’est pas une surprise, mais qu’on puisse m’associer à de telles actions me laisse pantois. Tous ont leurs idéologies politiques très à coeur, mais au risque de les décevoir je dois avouer que je n’y porte qu’un intérêt de spectateur amusé. Alors imaginer que j’investisse du temps et des ressources considérables à m’y impliquer personnellement au point de porter la plume de brulots douteux et de prendre le risque de commettre des actes illégaux est la manifestation d’une incompréhension profonde des ressorts qui peuvent m’animer et de mes méthodes personnelles.
Pour vous distraire, vous pouvez lire sur ce blog les comptes-rendus de mes mésaventures face à la vague de diffamation qui s’est abattue sur moi en Décembre dernier.
Cette fois-ci c’est en France que ça se passe, alors si nécessaire je pourrai contre-attaquer en portant plainte. Je suis résolu à ne pas laisser compromettre mon nom.
Mais ce serait tellement plus simple si mes accusateurs daignaient s’informer, voire – soyons fous – communiquer avant de se lancer dans leurs délires, de lâcher les juristes et de faire perdre temps et argent à tout le monde pour rien… Je suis toujours ouvert à la discussion et ce n’est vraiment pas compliqué de me joindre – c’est même pour favoriser la communication que mes adresses et numéros de téléphones sont publiés partout où c’est possible sur l’Internet ! Alors pourquoi ne pas en profiter ? Mystère… En tout cas encore beaucoup de bruit pour rien.
April 25th, 2007 at 22:01
depuis quand tu réponds quand il n’y a pas de CLI?
;)
April 25th, 2007 at 22:17
Pour une fois que je ramollis ma doctrine de mépris des CLI cachés… J’attendais la douce voix d’une copine sympathique m’appelant d’un taxiphone et je décroche pour me faire farcir les oreilles par un vindicatif agitant un dépot de plainte. Comme quoi les femmes me perdront…