Consommation - articles archivés

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On me demande si les boulettes provençales achetées en promotion chez mon décoteur dur préféré sont véritablement provençales. Oui, elles le sont – mais leur provencitude n’est pas là où on pouvait l’attendre : loin d’évoquer le chant des cigales et les saveurs bucoliques des légumes frais, du thym et du romarin, les épices à merguez dignes du sachet de poudre rouge d’un couscous industriel évoquaient plutôt les quartiers nord de Marseille… La Provence donc – l’emballage du produit n’avait pas menti.

Le pire est que je n’étais même pas déçu – je m’y attendais. Or dans la mesure où la qualité obtenue est la qualité attendue, on peut même dire que c’était un produit de qualité satisfaisante… Ce qui montre bien qu’il s’agit d’un jugement orthogonal à l’appréciation gustative de ses propriétés organoleptiques et qu’en matière de cuisine provençale je ferai mieux de m’en tenir à la belle famille de mon frérot.

Cet article est une nouvelle version censurée d’un article précédent retiré de la publication en raison d’un rapport de force défavorable entre l’entité commerciale concernée et moi-même. La suite donc, sans noms et sans précisions organisationnelles.

Mes gros doigts patauds sont prolixes en fautes de frappe et j’ai donc malencontreusement écorché le nom d’un site bien connu en entrant http://www.azrerogfihazeozofiehazfeomih.com – et j’ai eu la surprise de constater qu’au lieu de recevoir la réponse standard NXDOMAIN telle que les RFC l’exigent, j’ai eu droit à une page garnie de liens vers des recherches aussi aléatoires que publicitaires, générée par mon fournisseur d’accès :

SFR AOL DNS hijacking

Les recommandations de l’ICANN au sujet du détournement de DNS mentionnent que si malgré tout un fournisseur de service tombe aussi bas il devrait proposer à l’abonné un moyen de s’exclure de cette fonctionnalité. Mais je n’ai pas vu la moindre trace de lien de désinscription sur cette page. Je n’ai également jamais été informé de cette modification unilatérale du service qui pourrait être une raison suffisante de rupture de contrat.

Un petit rappel pour nos lecteurs non-initiés aux arcanes du DNS : le rôle du DNS est de traduire un nom de domaine tel que sinhaladweepa.ruwenzori.net en adresse IP telle que 212.85.152.17. Le DNS n’est pas seulement un pilier fondamental pour la toile, il l’est pour tout l’Internet – c’est à dire aussi les messageries, le partage de fichiers, les imprimantes partagées et bien d’autres choses encore. Les abonnés paient pour ce service qui se conforme à une collection de standards universellement acceptés. Et voici que leur fournisseur le dévoie pour en tirer profit au mépris de l’intégrité technique du service livré.

Pourquoi est-il très important d’émettre une véritable réponse négative lorsque le domaine n’existe pas, au lieu de générer une page de publicité en prétendant qu’il existe ? Il n’y a pas que des humains qui utilisent l’Internet – les programmes qui tentent de joindre une adresse non existante doivent être notifiés du problème au lieu de croire erronément que tout se passe bien. Certaines configurations deréseaux privés virtuels reposent légitimement sur l’hypothèse que les domaines non existants doivent être signalés comme tels. Et ce ne sont pas les seuls services endommagés par le détournement de DNS.

Le détournement de DNS a également pour conséquence une insécurité accrue. Un message envoyés avec un nom de domaine erroné ? Le serveur de messagerie du publicitaire le reçoit. Une tentative de login avec un nom de domaine erroné ? L’identifiant et le mot de passe sont postés sur le serveur du publicitaire. Bien sûr, peut-être que le publicitaire est digne de confiance… Mais est-ce bien raisonnable de faire dépendre autant de problématiques de sécurité de la bonne volonté d’un seul acteur ?

Confiant dans mon fournisseur, j’avais commencé à utiliser son service DNS au lieu de dépendre de mon serveur habituel qui se trouve un peu plus loin sur le réseau. Il me semble que je vais bientôt revenir à mes vieilles habitudes et résoudre les noms sans avoir recours à un service dans lequel j’ai perdu confiance.

A quand les erreur HTTP 404 détournées ? Ne serait-ce pas merveilleux que le sympathique fournisseur d’accès insère une tartine de publicité à la place d’une erreur signalant une page non trouvée ? D’ici là je serai parti chez la concurrence – même le tarif réduit dont je bénéficie en tant que salarié aura du mal à me convaincre de rester.

Quand j’achète un accès à l’Internet, est-il besoin d’expliquer que je veux un accès à l’Internet, et non pas un accès à l’Internet à travers les lunettes publicitaires roses de mon fournisseur d’accès ? Il semble malheureusement que ce genre de précisions va devenir nécessaire…

http://en.wikipedia.org/wiki/Domain_name_system

Après avoir fait refaire la tuyauterie de gaz de ma cuisine, j’étais soucieux de l’éventualité d’une fuite. J’ai donc il y a quelques mois équipée ma cuisine d’une en cas de détection de gaz naturel< Il suffit de la brancher et elle remplit son office – ce que j’ai évidemment testé avec succès, probablement par déformation professionnelle à force de faire des tes

Avant hier soir, pour un tout autre genre de recette, j’ajoute à une sauce mijotante le fonds d’une bouteille de vin rouge. Quelques minutes plus tard un hurlement strident me perce les oreilles. Je coupe le gaz, aère la pièce et déconnecte l’alarme tout en constatant avec surprise l’absence d’odeur de gaz. Ce n’est pas la première fois que ce scénario se déroule et mes soupçons se confirment : les vapeurs d’alcool déclenchent l’alarme.

Quelques recherches plus tard, j’apprend que capteurs d’un type probablement proche de celui qui équipe  mon dispositif d’alarmeont sensibles simultanément au propane, GPL, méthane, isobutane, hydrogène et à l’alcool. Excès de zèle du fabricant du système d’alarme ? Probablement pas : ème d’alarme de ma cuisine est vendu explicitement pour la détection du gaz naturel (méthane)‘aurais donc tendance à parier que le constructeur a tout simplement choisi le composant le moins cher répondant au cahier des charges minimal. D’ailleurs, le capteur le moins cher de la gamme que j’ai trouvée est non seulement celui qui ne discrimine pas méthane parmi d’autres gaz détonants, mais il n’y est de surcroit sensible qu’à partir de 5000 ppm alors que celui capable d’isoler la détection du le méthane abaisse ce seuil à 1000 ppm.

Pour le marché maghrébin ou moyen-oriental il serait parfaitement adapté, mais au pays des sauces vin, bourguignone ou échalotes au vin blanc<ce produit aurait mérité une étude de marché un peu plus poussée…

J’ai imposée par Wondershaper à ma ligne ADSL encombrée une qualité de service suffisante pour que les flux vocaux y circulent en toute clarté, j’ai configuré Asterisk pour le service Freephonie en SIP, j’ai imaginée puis mise en place un solution pour donner à mon serveur de téléphonie les routes les moins chères vers diverses destinations… Je me croyais sur les rails de l’express à destination du nirvana téléphonique – quand soudain…

Après quelques tests sur des lignes fixes et mobiles Françaises, je compose le numéro d’une ligne appartenant à l’une de mes contrées exotiques préférées et c’est tout déconfit que j’entends : “l’indicatif que vous avez demandé n’est pas utilisé” – say what ? Après avoir progressivement élagué mon extensions.conf pour isoler le problème je me résouds à conclure que le Cirpack de Free rejette induement mon appel. Je pose la question à Google et soudain je réalise que Free est parfois en dessous de tout…

Depuis le 22 Octobre en effet, sans le crier sur tous les toits, Free a tout simplement cessé de router les appels internationaux sortants en SIP. Cette interruption de service a immédiatement été remarquée sur les forums, que ce soit à l’ADUF, chez Freenews ou chez Freephonie.org. Depuis, le service SIP vers l’international est porté disparu, les abonnés pleurent leur installation VOIP soudainement émasculée et le silence tonitruant de Free n’est troublé que par les anneries scriptées de son centre de contact client.

Les plus lésés sont certainement les abonnés ayant été convaincus d’acheter le terminal bi-mode GSM/802.11 vendu par Free sur la foi d’un argumentaire leur vantant un service SIP en tout points identique à celui accessible depuis le port FXS de leur Freebox. Ceux-là ont toutes les raisons de se ressentir l’amertune de la trahison. En prime, ironie suprême, comme le bridage du SIP touche également les numéros surtaxés ils ne peuvent même pas appeler le 3244 de Free pour se plaindre !

En l’absence de communication convaincante de la part de Free, les spéculations vont bon train. L’interruption du service SIP vers les destinations internationales et surtaxées est corrélée avec une vague d’usages frauduleux du service par des tiers à des fins de revente d’appels, notamment au Maroc. Il n’en a pas fallu plus pour que l’hypothèse d’une fuite interne soit évoquée, par exemple une fraude exploitant la réinitialisation du mot de passe du compte par un acteur du support client – ce ne serait pas la première fois qu’un ISP serait victime d’un de ses employés. Mais Free a démenti ces allégations. Free n’a pas confirmé quoi que ce soit d’ailleurs, si ce n’est implicitement en interdisant notamment de changer le mot de passe SIP depuis une adresse IP autre que celle de la ligne ADSL de l’abonné.

On reste donc incrédule et perplexe devant cette affaire. Si c’est bien de protéger les abonnés contre la fraude qu’il s’agit, pourquoi ne pas tout simplement avoir restreint les appels payants à l’adresse IP de la ligne ADSL – ou bien de rendre cette restriction optionnelle et activée par défaut comme l’interdiction des flux SMTP sortants vers l’extérieur ? Pourquoi avoir également interdites les communications SIP vers les destinations internationales gratuites ? Pourquoi est-ce que les appels vers les réseaux mobiles Français, pourtant aussi couteux qu’un appel international moyen, sont-ils toujours autorisés ? Ces mesures sont incohérentes avec le simple objectif de protéger les abonnés contre la fraude.

Bizarrement, la cupidité n’est pas non plus une explication logique : dans ce cas Free n’aurait interdit que les appels gratuits. Alors qu’est-ce que Free a voulu faire ? Pourquoi Free pousse-t-il ses abonnés vers des services de VOIP concurrents, voire vers d’autres fournisseurs d’accès tels que NeufCegetel qui avec NeufTalk propose à ses abonnés un service SIP parfaitement ouvert [disclaimer : quoiqu’abonné à Free je suis salarié de NeufCegetel] ? Nul ne le sait, mais maintenant que j’ai découverts d’autres fournisseurs pure-players VOIP sur l’Internet il est clair que Free ne risque plus de me facturer beaucoup de minutes de traffic vers des destinations internationales et mobiles.

Depuis que je me radicalise de plus en plus en matière de déplacements mus par la force de mes (puissantes) jambes, je suis en quête permanente d’améliorations techniques et je découvre sur la Toile toutes sortes d’idées passionnantes en provenance de nos voisins Européens. Mais faute d’une forte communauté cycliste à Paris j’ai rarement l’occasion de les tâter. Hier en allant acheter un demi-tandem pour ma fille j’ai découvert un magasin spécialisé fort bien achalandé en équipement pointu pour le cycliste exigeant (et fortuné..)

Pour commencer j’ai pu voir la version luxueuse du Bakfiet cargo : le Christiania. La qualité et la finition des Christiania sont assez impressionnants – cadre articulé, direction amortie hydrauliquement, freins à disque, traitement anti-corrosion par anodisation or et j’en passe – pour trimballer des enfants et des courses c’est clairement ce qui se fait de mieux. Par contre c’est encombrant et la facture est plutôt salée quoique pas vraiment plus que celle des tandems et autres véhicules spéciaux de bonne qualité fabriqués en petites séries. Tout comme les tandems et les remorques convertibles en poussettes, ca ne correspond pas à mes besoins actuels mais j’en prend note et il n’est pas impossible que l’un de ces véhicules fasse un jour partie de mes options envisagées.

Mais surtout j’ai pu faire un tour sur un vélo équipé d’un changement de vitesse Rohloff intégré au moyeu (une vidéo décrit son fonctionnement à base d’engrenages planétaires et une fiche technique avec avec des sections détaillées sur les caractéristiques du système). J’avais eu l’occasion de lire les éloges de cet engin légendaire (notamment , et ) mais je restais sceptique; un bon tour de pâté de maison m’a convaincu : impossible de le mettre en défaut. Le changement de vitesse est parfait – rapide, précis, souple et fiable quelle que soit la configuration et les contraintes, y compris en accélérant comme une mule en rut ou même à l’arrêt complet. Si vous avez l’habitude des dérailleurs, c’est une performance difficile à imaginer.

En plus, l’intégration au vélo est simple, sans les sempiternels réglages qu’imposent les dérailleurs : un câble fait monter les rapports, un autre les fait descendre… Il n’y a rien à régler. Je n’ai évidemment pas eue la possibilité d’en tester la fiabilité, mais le fait que le magasin que j’ai été visiter n’en a absolument jamais eu en service après vente corrobore ce que j’ai pu en lire sur la Toile : il s’agit d’un système extrêmement fiable – nettement plus notamment que le Shimano Nexus qui supporte peu l’usage intensif sous fortes contraintes. Le mécanisme du Rohloff est étanche et donc insensible aux agressions externes – rien ne perturbe donc son fonctionennement et l’entretien courant est nul.

Comme vous vous y attendiez certainement il n’y a pas que des avantages à rouler sur Rohloff. Tout d’abord l’efficience est légèrement réduite : une étude de Human Power de l’été 2001 conclue que “Hub gears are generally about 2 % lower in efficiency than derailleur-type gears. […] The efficiencies of […] the Rohloff 14 all cluster about two percent lower than […] the Shimano 27“. C’est l’une des études les plus sérieuses que j’ai pu voir à ce sujet qui reste néanmoins polémique sur les forums.

Autre inconvénient qui fait râler sur les forums : son poids (1.7 kilogrammes) . Mais il n’est finalement pas si terrible par rapport à celui d’une transmission à dérailleur complète et d’un moyeu – et surtout si j’ai besoin de perdre 1.7 kilos je commencerai par le panicule adipeux qui garnit mon bide. Enfin, le prix est élevé et c’est ce qui finalement dissuage la plupart des acquéreurs potentiels. Le rêve a un prix : environ 1000 Euros pour un Rohloff Speedhub 500/14.

Parmi les comparaison du Rohloff à ses concurrents, j’ai retenue la revue détaillée quantifiée des changements de vitesse intégrés au moyeu par Hubstripping. Ce qui est sûr c’est que c’est un secteur en pleine explosion avec un peloton de constructeurs qui ont compris que celui qui parviendra à démocratiser la révolution Rohloff verra s’ouvrir à lui un immense marché où la demande pour les qualités d’un changement de vitesse intégré au moyeu semble quasiment généralisée à l’exception des applications les plus spécialisées.

J’ai testé ce matin avec ma fille de quatre ans et demie le Fun Trailer Two en revenant du magasin où je l’ai acheté. C’est encore mieux que ce que j’imaginais ! Le moins qu’on puisse dire c’est que notre passage n’est pas resté inaperçu – apparemment le concept est peu connu en France et on nous a demandé des informations dessus – alors c’est l’occasion de vous en dire plus.

Contrairement aux autres systèmes de fixations que j’avais pu apercevoir auparavant, l’attelage est parfaitement rigide dans toutes les conditions et je n’ai pas constaté la moindre torsion pendant le trajet de dix kilomètres que nous avons parcouru au retour. L’ensemble reste très maniable et je n’ai jamais eue l’impression que la présence de la remorque compromettait ma stabilité. Le pilotage est trivial et à la portée de n’importe quel cycliste équipé d’un vélo avec des freins efficaces.

Evidemment la charge supplémentaire exige un effort accru, mais c’est finalement relativement indolore une fois qu’on a pris l’habitude de rétrograder un petit peu plus souvent. Et comme l’enfant dispose de six vitesses avec une commande à la poignée simple à manier il peut participer à l’effort d’une manière parfois non négligeable quoique épisodique.

En prime, le rack porte-bagage intégrant la partie avant de l’attelage est un assemblage de tubes d’aluminium soudés d’une extrême solidité – les vis qui l’arriment au cadre du vélo adulte rendront l’âme bien avant le rack lui-même. C’est d’autant plus utile qu’avec un passager de plus la charge utile accrue est la bienvenue. Et pour couronner le tout le Fun Trailer Two est compatible avec la présence d’un siège bébé arrimé au cadre – tel que le Hamax qu’on trouve distribué un peu partout – je n’en ai pas besoin pour l’instant mais on ne sait jamais si un de ces jours je me décide à relancer la production…

Bref, le Fun Trailer Two est un vrai bonheur, pour moi autant que pour ma fille qui était aux anges. Pour tous les trajets de moins d’une douzaine de kilomètres en compagnie de ma fille et avec moins de 25 kilos de bagages, je n’ai désormais plus aucune raison de sortir une voiture et de subit les contraintes aléatoires des transports en commun ou la certitude des embouteillage !

Si vous enfourchez un vélo en laissant votre automobile moisir au garage, faites-le égoïstement ! Les pseudo-écologistes bien-pensants veulent vous persuader qu’en choisissant un véhicule mu par la force de vos jambes vous faites un geste pour l’environnement… Ils se trompent ! Chaque voiture en moins sur la route c’est un peu plus de place pour les autres usagers – et la théorie micro-économique nous enseigne que cet espace sera instantanément occupé par un autre acteur. Ainsi si le nombre de cyclistes diminue suffisamment le trafic pour réduire les temps de trajet, un nombre accru d’utilisateurs non-pseudo-écologiste économiquement rationnels feront le choix d’utiliser la voiture. De même les litres de carburant non utilisés contribuent à la baisse du cours, ce qui stimule la consommation et établit un nouvel l’équilibre. Il est donc plus que douteux que le discours pseudo-écologiste commun ait quoi que ce soit à voir avec la protection de l’environnement – comme toute chose en politique il a pour but essentiel de se vendre à l’électorat.

Alors pourquoi est-ce que je pédale tous le jours à travers Paris et ailleurs, quand je ne suis pas en train de patiner ? Tout simplement parce que c’est dans mon plus pur intérêt égoïste. La complainte commune du Parisien est de passer son temps dans les transports sans jamais avoir le temps pour des activités sportives. Mon vélo résous les deux problèmes simultanément, contribue en prime à modeler ce cul de demi-dieux Grec dont je suis fier et me permet de sympathiques ballades le nez au vent à travers la ville ! Et tout ça avec des temps de trajets en moyenne équivalents (changement de vêtements compris) aux autres moyens de transport. Quant à la météo parisienne, elle n’a plus rien d’impressionnant une fois qu’on a adopté le confort des vêtements techniques adaptés. Après tous ça, le fait que ma pratique réduise mon empreinte écologique et contribue à améliorer les comptes de la solidarité sociale en me maintenant en bonne santé n’est qu’une externalité positive – un bonus qui n’a rien à voir avec ma décision.

 

Une fois encore il est mis en évidence que l’altruisme apparent n’est autre que de l’égoïsme intelligent. L’homo economicus fidèle à lui-même maximise l’utilité globale, malgré tout ce que l’auto-flagellation pseudo-écologiste veut nous faire croire. Mais que cela ne vous fasse pas croire que l’activisme écologiste est réduit à l’impuissance – ce n’est heureusement pas le cas à condition qu’il ne se réduise pas à des discours sans effets. Le rôle de l’Etat est de créer le cadre et modeler l’environnement dans lesquelles les décisions économiques individuelles ont lieu – une écologie volontariste est donc possible, mais elle passe par la création d’un environnement favorable, notamment par des mesures récompensant le civisme et pénalisant les choix nuisibles à la société. L’écologie et l’économie ne font qu’un – et l’écologie répond donc aux mêmes règles : elle ne fonctionne bien que si ses acteurs sont conscients de leur propre intérêt, non seulement immédiatement mais aussi à long terme. C’est une évidence pour certains, mais bizarrement pour beaucoup c’est encore une idée vélorurévolutionnaire…

 

Apple et Orange sont bloqués dans une négociation au sujet de la vente liée de l’abonnement et du terminal, ainsi qu’au sujet des reversements de l’opérateur à Apple. Ce contretemps compromet sévèrement la planification du lancement de l’iPhone en France.

Un autre acteur prévoirait d’en profiter pour leur couper l’herbe sous le pied en vendant le terminal non seulement sans abonnement, mais peut-être même avant les magasins de l’opérateur et du fabriquant. Apple le sait déjà mais personne n’a à ma connaissance rendue la nouvelle publique… C’est donc un scoop !

On peut déduire le planning de l’article de Philippe Guerrier de VNUnet.fr qui explique :

Traditionnellement, la préparation des promotions commerciales Orange spécial Noël – avec l’organisation d’animations au sein des agences et la mise en place de Publicité sur Lieu de Vente (PLV) – commencent dès la mi-octobre. Mais, pour le cas de l’iPhone, ce timing semble compromis. “La prochaine campagne va survenir le 14 novembre (..)” explique notre interlocuteur.

Je parierai donc que le trublion interviendra avant le 14 Novembre pour maximiser son impact.

Je n’en dirai pas plus par discrétion vis à vis de mes sources… Rendez-vous dans un mois ! En attendant ce n’est pas la seule initiative de ce type et si vous êtes impatients et pas trop regardant sur la provenance et le support Apple, vous pouvez toujours aller chez Leclerc !

Pour ma part j’attends l’Openmoko

Moisi Carrefour

Chaque jour de la semaine dernière je suis passé devant une affiche de la dernière campagne des magasins Carrefour, et à chaque fois je n’ai pas pu m’empêcher de pouffer de rire intérieurement. J’en ai fait part à un focus group d’élite de petits camarades sur l’IRC – l’un a trouvé ça aussi drôle que moi, l’autre en est resté de marbre. J’ai peut-être l’esprit tordu, mais je me demande comment cet incident typographique a pu échapper aux concepteurs des visuels de la campagne et à ceux qui les ont testés…

Moisi Carrefour

Il y a quelques années, alors que je traversais le rayon épicerie fine d’un hypermarché, le camarade qui m’accompagnait est devenu hystérique en découvrant dans les rayons une bouteille étrangère d’un breuvage inconnu qu’il a découvert au cours d’un séjour en Ibérie et toujours regretté depuis. L’examen de l’emballage ne m’a absolument rien appris de plus alors dans le doute et la soif d’exploration organoleptique je l’ai immédiatement embarqué.

A l’absorption du liquide j’étais immédiatement conquis. L’horchata de chuffa ne ressemble à rien que j’ai jamais absorbé – ou peut-être à une sorte de lait de soja parfumé à la praline. En tout cas j’en avalerai des litres si ce n’était pas aussi énergétique.

Et encore ça pourrait parait-il être encore meilleur : apparemment Chuffi (la marque que j’ai goutée) est une variante industrielle où pour des raisons de coût les protéïnes de lait remplacent en partie le jus de souchet. Chuffi est néanmoins le principal producteur Espagnol et d’après Club Chufa il appartient au groupe laitier français Lactalis.

J’ai hâte de goûter l’original à Valencia ! En attendant on peut apparemment le produire soi-même n’est pas trop difficile à condition de disposer des ingrédients. Magmot à fr.rec.cuisine a traduit une recette espagnole. Si vous voulez tenter l’aventure vous pouvez aussi essayer de marcher dans les traces de ceux qui ont goûté les cocktails à base d’horchata de chuffa.

Techniquement, l’horchata de chuffa est une boisson sucrée typique de la région de Valencia et produite à base de lait de tubercule de souchet broyé. Mais je ne vous paraphraserai pas l’article de Wikipedia sur l’horchata de chuffa alors je vous envoie le lire pour que vous puissiez bientôt frimer en passant au rayon épicerie fine de votre hypermarché préféré…