Après avoir fait refaire la tuyauterie de gaz de ma cuisine, j’étais soucieux de l’éventualité d’une fuite. J’ai donc il y a quelques mois équipée ma cuisine d’une en cas de détection de gaz naturel< Il suffit de la brancher et elle remplit son office – ce que j’ai évidemment testé avec succès, probablement par déformation professionnelle à force de faire des tes

Avant hier soir, pour un tout autre genre de recette, j’ajoute à une sauce mijotante le fonds d’une bouteille de vin rouge. Quelques minutes plus tard un hurlement strident me perce les oreilles. Je coupe le gaz, aère la pièce et déconnecte l’alarme tout en constatant avec surprise l’absence d’odeur de gaz. Ce n’est pas la première fois que ce scénario se déroule et mes soupçons se confirment : les vapeurs d’alcool déclenchent l’alarme.

Quelques recherches plus tard, j’apprend que capteurs d’un type probablement proche de celui qui équipe  mon dispositif d’alarmeont sensibles simultanément au propane, GPL, méthane, isobutane, hydrogène et à l’alcool. Excès de zèle du fabricant du système d’alarme ? Probablement pas : ème d’alarme de ma cuisine est vendu explicitement pour la détection du gaz naturel (méthane)‘aurais donc tendance à parier que le constructeur a tout simplement choisi le composant le moins cher répondant au cahier des charges minimal. D’ailleurs, le capteur le moins cher de la gamme que j’ai trouvée est non seulement celui qui ne discrimine pas méthane parmi d’autres gaz détonants, mais il n’y est de surcroit sensible qu’à partir de 5000 ppm alors que celui capable d’isoler la détection du le méthane abaisse ce seuil à 1000 ppm.

Pour le marché maghrébin ou moyen-oriental il serait parfaitement adapté, mais au pays des sauces vin, bourguignone ou échalotes au vin blanc<ce produit aurait mérité une étude de marché un peu plus poussée…