Chantal Cutajar mentionne un hommage Américain au travail de François Bayoru dans les banlieues difficiles :

Le 9 février dernier, François Bayrou a passée une journée entière au Val Fourré, à Mantes-la-Jolie. L’occasion pour [Molly Moore] journaliste du célèbre quotidien américain, le Washington Post, de brosser un portrait d’ensemble du vote dans les banlieues. [..]

Le seul qui émerge du lot, c’est François Bayrou. Pour Molly Moore, il a créé une surprise en se rendant sans escorte ni renfort policier particulier dans un quartier réputé dangereux. C’est bien cette image de quartier “dangereux” dont François Bayrou veut débarrasser la france, selon la correspondante du Washington Post.

L’ensemble des candidats se sont cassées les dents devant la population immigrée, sauf François Bayrou. A l’écoute, serein, modeste, elle se dit impressionnée par la stature prise par le candidat à la présidentielle. “Un article dans ce journal aussi élogieux vaut toutes les visites à la Maison blanche”.

Une telle introduction m’a poussé à en savoir plus et j’ai donc découvert “In French Campaign, Immigrants Find a Voice” par Molly Moore du Washington Post. C’est un excellent compte rendu sur la manière dont les banlieues sont politiquement laissées pour compte, avec une illustration du bel exemple que donne François Bayrou par son action de terrain dans cet environnemment difficile.

Les descriptions de Molly Moore sont d’autant plus intéressantes qu’elles ont toute la fraîcheur presque naive du regard Américain sur la situation Française. La manière de décrire les choses paraitra un peu bizarre aux Français, mais elle n’en a que d’autant plus de relief.

Comme tout le monde en France n’est pas forcément à l’aise avec un texte en anglais je me suis permis de traduire la première partie de l’article, celle où est mentionné François Bayrou :

Fernand Trigano se tenait devant un étal de jeans à 6 Euros et regardait François Bayrou arpenter un marché dans une banlieue Parisienne peuplée d’immigrés, serrant des mains au dessus de paniers de poisson séché, de piles de pains arabes et de foulards islamiques sur des têtes de mannequins.

– « Salaam alaikum ! » s’écria un jeune homme en veste de cuir offrant ainsi la salutation Musulmane traditionnelle qui signifie « la paix soit sur toi »

– « Salaam alaikum ! » répondit François Bayrou

« Je suis impressionné » dit Trigano, un sexagénaire habitant cette banlieue faite de grands immeubles donnant sur la Seine au nord-ouest de Paris. « Il est audacieux. Ce ne sont pas tous les candidats qui oseraient venir ici avec quasiment aucun garde du corps. Les politiciens pensent que c’est dangereux ici. Lui il est venu écouter ce que les gens des banlieues ont a dire. Je pense que c’est formidable ».

La promenade de campagne de Bayrou à travers le melting-pot ethnique de Mantes-la-Jolie représente un changement radical en comparaison à la classe politique Française élitiste et sclérosée. Seize mois après que les banlieues à forte proportion d’immigrés aient explosé en produisant les plus importants désordres civils depuis un demi siècle, les banlieues émergent pour la première fois comme une force dans la campagne présidentielle.

Les citoyens Français d’origine étrangère et leurs enfants nés en France se sont inscrits sur les listes électorales en nombres jamais vus, forçant ainsi les hommes politiques à tenir compte d’un électorat jusque là considéré comme politiquement insignifiant.

Des milliers de petits groupes très actifs représentant les Africains, les Arabes et les jeunes ont émergé dans les banlieues à travers tout le pays et défient le monopole politique des syndicats et autres organisations établies.

Les blogs de citoyens et autres sites Web scrutent les actions des candidats et deviennent des alternatives candides et insolentes aux médias nationaux dominants.

Après avoir surpris les voyageurs d’un train de banlieue dans lequel il a passées les 25 minutes de trajet entre Paris et Mantes à l’étroit avec les journalistes qui le suivent, François Bayrou interviewé a déclaré : « le vote des banlieues est très important ». « Je ne suis pas naturellement un candidat des banlieues, ma circonscription d’origine est rurale – mais je suis là ».

Je reproduis ici l’article de Marcel Berlins daté du 21 Février dans The Gardian où l’auteur parie que le prochain Président de la République Française sera François Bayrou :

“Take my advice, immediately. Rush to your nearest betting shop and place a bet that the next president of France will be called François Bayrou, about whom you may not know much. Unfortunately, Messrs Ladbroke, William Hill and Paddy Power may be equally ignorant of M Bayrou and will refuse to take your bet, so you may have to treat it as a virtual wager. Never mind, it’s the thought that counts; and that thought should be to forget all about Nicolas Sarkozy and Ségolène Royal and resign yourself to a French leader with even less charisma than the next British prime minister.

Here’s the reason. The polls show that, if Bayrou were to get into the second round of the presidential election, he would beat his opponent, whether Sarkozy or Royal, and on May 7 become Jacques Chirac’s successor. So Bayrou’s problem is to find a way of being runner-up in the first round. Until recently, that seemed impossible. The final looked like a certain contest between Sarko and Sego, destined to be close. That was until Royal decided to enter self-destruct mode, carelessly whittling away the public support she had gained in the early, heady days of her candidature.She will find it difficult to recover from the failure of her “100 promises” speech to inspire, followed by Monday evening’s performance on French television. I have seen only excerpts, but from everything I have been told and read there seems to be a consensus that – discounting the biased views of both her implacable enemies and her sycophantic supporters – she was reasonably relaxed, competent in presentation, and made no specific mistakes. But – and it is an essential but – she was not exciting, charismatic or possessed of obvious leadership qualities. She needed to be sparkling to revive her campaign and reverse her decline in popularity. She wasn’t.

Enter Bayrou, who has been patiently waiting for just such an opportunity. His ratings in public opinion polls has been rising quietly but significantly. Before Royal’s television appearance he had reached 16% for the first round on April 22, against her 23%. (Le Pen looks out of the running; his shock second place in the 2002 elections will not be repeated.) But Bayrou’s graph is on the up whereas Royal’s is sliding; the gap is far from unbridgeable. Moreover, if the polls keep showing that Royal will be easily beaten by Sarkozy in a run-off, I see a flight of socialists to Bayrou in the first round, to ensure that he makes the final, with an excellent chance of winning. The other day, a separate poll showed that 55% hoped that he would reach the second round.

He may not be well known abroad, but he has long been a fixture in French politics – leader of the third largest party in the national assembly, the centrist UDF (Union for French Democracy), a former minister for education and a candidate in the 2002 presidential elections; he came fourth. He is 55, from an agricultural background near the Pyrenees, has six children, loves and breeds horses, and has written several books, mainly on French history. His manner is usually subdued (though his speeches have recently acquired a more emphatic delivery), and his policies are worthy without any hint of excitement or great originality. He calls for a government of national unity; he is at his most impressive when castigating the political elite and the media for being out of touch with the people.

How could the French possibly elect someone they have found so uninspiring for so long? Easy. Because half the country hates Sarkozy, and the other half can’t stand Royal, or at least finds her unsuitable for the highest office. The election will be fought largely on the “Anyone but …” principle. My money says that the “anyone” will be Bayrou”.

Ce n’est pas moi qui le dit mais Pierre-Luc Séguillon, journaliste à la chaîne d’information LCI qui rapporte l’inquiétude grandissante des militants du Parti Socialiste face aux performances spectaculaires de leur candidate :

“C’est le dernier bruit qui court au parti socialiste. Il terrorise les militants mais commence également à sérieusement inquiéter l’UMP. Si Ségolène Royal continue à multiplier les faux pas, elle pourrait bien s’effondrer piteusement et passer à la surprise générale derrière… François Bayrou. Un second tour Bayrou Sarkozy pourrait bien donner la victoire finale au champion centriste !”

C’est donc avec encore plus de bienveillance que je contemple l’autodestruction de Ségolène Royal.

L’UMP peut-il encore prétendre représenter le Gaullisme ? Charles De Gaulle a dit :

“La France n’est pas la Gauche. Ce n’est pas la Droite non plus. [..] C’est avec tout cela qu’on fait la France, prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est une erreur nationale impardonnable”.

Nicolas Sarkozy pourrait-il sans rougir prononcer ces mots ?

L’Observatoire Présidentielle 2007 de RTGI est un lieu de veille et d’analyse de la toile consacré aux prochaines élections présidentielles.

Le Tendançologue y permet de suivre le bruit médiatique généré depuis Janvier 2006 par les présidentiables potentiels dans les différentes sphères d’informations que sont les sites d’actualités, les blogs et les groupes de discussion.

La Blogopole (contraction de “blogosphère politique”) est une analyse cartographique de plus de 1100 sites politiques francais permettant de dominer et d’analyser le paysage des publications dédiées a l’élection présidentielle de 2007.

Dans l’interview du 15 Janvier de François Bayrou au Midi Libre on peut lire la réponse du candidat à une question cruciale : Est-il possible pour un candidat centriste d’incarner un vote protestataire ?

Un vote protestataire mais républicain. La République n’est pas la République de tous. Elle est la République de quelques-uns. On ne voit et n’entend que ceux qui ont les relations, ou le nombre, pour être défendus. Il y a quelques années, on appelait cette situation “fracture sociale”. C’est une situation qui s’aggrave. Alors il faut un président capable de s’adresser sans peur aux puissants, pour leur rappeler leurs devoirs. C’est une démarche républicaine. Car le vote protestataire qui s’exprime par les extrêmes est une impasse. Plus il est fort, plus il renforce le pouvoir des deux partis “dominants” : lorsque Le Pen est au deuxième tour en 2002, Chirac obtient 82 % des voix.

D’ailleurs, Pierre Guillery nous fait remarquer que Jean-Marie Le Pen, notre référence nationale pour l’expertise en matière de captation du vote contestataire a peur de François Bayrou. Pierre Guillery cite un article de l’Expansion où Jean-Marie Le Pen qui n’a décidément honte de rien déclare même “Je suis un homme de centre-droit”. On en rit encore… Pour votre édification et votre amusement, voici le texte de l’article :

Voilà qui risque de faire frémir François Bayrou. Jean-Marie Le Pen a en effet déclaré jeudi dans un entretien à Paris Match : “Je suis un homme de centre-droit”. Le leader du Front National, qui rappelle son appartenance, en 1958, au Centre national des indépendants et paysans d’Antoine Pinay, assure ainsi : “je défendais les mêmes idées que maintenant. Ce n’est pas moi qui me suis déporté vers l’extrême droite, c’est le corps politique français qui s’est dépalé [NDLR : terme maritime synonyme de “dériver”] vers la gauche”. Et d’assurer que, s’il était élu, il ne prendrait “aucune mesure discriminatoire”. Pas de doute, sous l’impulsion de sa fille Marine, Jean-Marie Le Pen, pourtant figure de proue de l’extrêmisme en France depuis des dizaines d’années, poursuit à fond sa quête de respectabilité.

Face à un Jean-Marie Le Pen de centre droit, François Bayrou est à coup sûr un dangereux marxiste-leniniste des plus écarlates !

Pour ceux qui doutaient encore que François Bayrou est à sa manière un rebelle, voici un ralliement aussi symbolique qu’inattendu : Bernie Bonvoisin, l’illustre chanteur de Trust, un groupe de hard rock des années 80.

Un article de 20 Minutes du 15 Janvier annonce :

[Il] a déclaré sur France Inter lundi soutenir François Bayrou. Séduit par le discours du président de l’UDF sur l’archaïsme du clivage gauche-droite, le chanteur d’”Anti-Social” trouve sa “démarche intelligente”. “Il y a des choses à prendre dans tous les courants”, poursuit l’artiste qui est passé de la musique au cinéma.

Bernie Bonvoisin a également trouvé courageuses les critiques de François Bayrou contre les liens entre Nicolas Sarkozy “et les milieux financiers et industriels”.

Les plus jeunes d’entre nous ne s’en souviennent peut-être pas mais Trust fut à son époque un flambeau contestataire dont l’inspiration est marquée par une certaine agressivité, un rejet des mentalités bourgeoises et de la répression.

L’anecdote est amusante, mais je crois aussi qu’elle révèle une tendance : l’adhésion au discours de François Bayrou d’une catégorie de citoyens qui ne se reconnaissent plus dans les grands partis au pouvoir et qui recherchent une alternative plus crédible que les extrêmes.

Et puis Bernie Bonvoisin soutenant François Bayrou ça a quand même un peu plus de consistance politique que l’amitié affichée de Nicolas Sarkozy avec Johnny “l’exilé helvète” Halliday et le clown Doc Gyneco. Au sujet de l’idylle de Nicolas et Doc, je vous encourage a déterrer l’article du toujours excellent Canard Enchaîné du 27 Décembre qui dévoile le petit miracle de communication institutionelle derrière ce coup d’éclat médiatique.

Cités par Daniel Riot qui respecte son anonymat, voici les propos récents d’un fort sympathique ancien ministre socialiste à propos de François Bayrou :

« On a dit qu’il manque de charisme et qu’il n’a pas de couilles. Il est en train de montrer que c’est faux. Il a du courage, des idées claires, des discours cohérents, un programme cohérent et audacieux. Le charisme, c’est quoi au juste ? Il peut venir avec le succès. Ce n’est pas d’un personnage charismatique qu’il nous faut à l’Elysée. C’est un Républicain authentique qu’il nous faut. Et un vrai réformateur qui sait allier idéal et réalités. Comme DSK aurait pu l’être »

Si Dominique Strauss Kahn avait été investit par son parti, j’avoue qu’il aurait été un choix tentant. Malheureusement les militants du Parti Socialiste ont fait le choix du strass et des paillettes. C’est avec un très grand plaisir que j’accueillerai à l’UDF les réfugiés fuyant cette catastrophe. Je pense que l’UDF a beaucoup en commun avec les valeurs réformatrices de justice sociale portées par Dominique Strauss Kahn.

A chaque apparition d’un logo UDF dans la campagne présidentielle je ne peux pas m’empêcher de penser au slogan d’un célèbre opérateur de téléphonie mobile après son lancement dans les années 90. A ma grande surprise je suis le seul – une trop longue expérience du conseil en télécoms m’a apparemment laissées quelques séquelles…

Militant à l’UDF je me suis laissé penser que nous pourrions retourner à notre avantage cette association d’idées. Utilisez-donc ce slogan et avec un peu de chance, lorsque ses récepteurs rencontreront le logo orange (notez la minuscule à ce nom commun qui n’enfreint aucune marque déposée) il penseront à l’UDF et non à un opérateur de télécommunications.

Ca ne vous rappelle pas une autre campagne fruitière ? Je vous laisse méditer cet extrait de l’article de Christian Delporte “Image, Politique et Communication sour la Cinquième République” :

En 1995, l’entourage chiraquien est à l’affût des trouvailles des Guignols. Un jour, s’amusant du petit pommier qui orne la couverture du programme du candidat, La France pour tous, le Chirac en latex lance : « Mangez des pommes ! » Dès le lendemain, les jeunes du RPR distribuent des pommes à l’entrée des meetings [55]. Vampirisation de l’image politique par les humoristes ou belle leçon de marketing [..]

The future is bright, the future is orange !

Dans “The world of work” – un article de The Economist du 4 Janvier, on peut lire que la France est le plus grand marché de la société de travail temporaire Américaine Manpower et qu’elle génère environ un tiers de son activité, alors que les 4400 agences Manpower sont réparties dans 73 pays. Le volume de l’activité de travail temporaire du marché Français est donc grossièrement disproportionnée par rapport à la taille de l’économie Française comparée à celle de l’ensemble des pays où Manpower est présent.

Je vous laisse tirer de ces chiffres édifiants vos propres conclusions à propos de l’état du marché du travail en France. Ce marché serait-il tellement rigide que les employeurs Français en sont réduits à battre tous les records en matière de travail temporaire ?

Pour ma part je laisserai la couverture de The Economist du 28 Octobre 2006 exprimer mon opinion et je vous invite à lire “C’est le chomage qui rend précaire, pas la flexibilité” – un témoignage du marché britannique de l’emploi rapporté par l’ambassage de Grande Bretagne à Paris.

Un appel en absence sur mon téléphone… Je rappelle et je suis accueilli par une douce voix féminine digne des meilleurs prompts d’autocommutateur : “Hélas je ne suis pas la pour l’instant mais si vous voulez m’avoir au bout du fil immédiatement vous pouvez me joindre au 0899970047 [..] à tout de suite gros bisous !“. Le message se répête alors indéfiniment.

La voix trop posée et trop sophistiquée ainsi que l’absence totale de bruit de fond m’ont mis la puce à l’oreille, tout comme la répétition sans fin. Le mot “immédiatement” est également un gros signal d’alarme sur mon détecteur anti-arnaque. Mais un message un peu plus “amateur” avec un bruit de fond normal pour un appel depuis un mobile et pas de répétition m’aurait trompé et j’aurais appelé “immédiatement“… Dix secondes de réflexion à chaud me rappellent que “0899” est un préfixe surtaxé, mais je n’ai pas le plan de num’ parfaitement en mémoire alors un message un peu plus crédible m’aurait trompé sans aucun problème car un certain nombre de blocs de numéros non géographiques commencent par “08”.

Je n’ai pas perdu de temps à chercher qui est le coupable de cette ignominie mais je profite de l’occasion pour vous mettre en garde : si un inconnu suspect vous suggère d’appeler un numéro commençant par “08”, vérifiez qu’il ne s’agit pas d’un numéro surtaxé.

Apparemment je ne suis pas le seul à avoir noté le phénomène du spam par appel en absence. D’ailleurs, Hoaxkiller a noté la pratique du spam en par appel en absence dès Octobre 2006.

Il aurait été plus simple et au moins aussi efficace d’effectuer l’appel en absence avec comme CLID le numéro surtaxé. Ca a déjà été fait mais je soupçonne que c’est juridiquement plus risqué.

Après trois Go Sport Crossroads 5 successifs et une cohorte d’avanies reproduites sur chacun d’entre eux j’ai eu envie de trouver une monture un peu plus fiable. Le bris du moyeu de la roue arrière de deux vélos différents, le plateau de pédalier tordu, la chaîne fragile, la fourche téléscopique pire qu’inutile et autres pièces douteuses ont finit par me convaincre que malgré son très bon cadre le Crossroads 5 est irrémédiablement handicappé par des périphériques de qualité inférieure.

Certes je ne l’ai pas ménagé en poussant des mes puissantes guibolles mes 101 kilos de l’époque accompagnés de ma fille de 15 kilos et d’un sac d’impédimentas puéricoles et photographiques. Mais quoiqu’il en soit le bestiau n’était pas à la hauteur de mes besoins. Achetez-en éventuellement un pour votre copine, mais épargnez-vous un investissement dont vous remplacerez toutes les pièces mobiles dans les six mois suivants sont achat – si vous ne vous l’êtes pas fait voler avant (mais c’est une autre histoire…)

Go Sport Crossroads 5

Après un tour d’horizon du marché des vélos de déplacement urbain utilitaire, il m’a semblé que la gamme Crossroads de Go Sport est d’un rapport qualité/prix intéressant, d’autant que le magasin est à deux minutes en vélo de chez moi. Le personnel de l’atelier cycles y est exceptionnellement sympathique et très compétent, et il m’a plusieurs fois surpris par la qualité du service après-vente. J’ai été très déçu par la nécessité de renvoyer en usine les pièces défaillantes sous garantie – ce qui m’a obligé d’en racheter une en attendant un retour parfois très long. Mais à ce bémol près j’ai toujours bénéficié du service et des conseils dont j’ai eu besoin.

Pour le mountain bike que j’utilise pour faire l’andouille en allant sauter partout je sais que les composants spéciaux dont j’ai besoin pour résister à ma masse ainsi propulsée m’imposent de recourir à des fournisseurs spécialisés nettement plus chers. Mais pour ce vélo de transport urbain utilitaire et générique, le coût réduit de la production de masse rend de mon point de vue bien marginale l’offre des spécialistes. Leurs tarifs quasiment doubles sont peut-être justifiés pour des cas d’usages tels que le voyage au long cours où la fiabilité prime sur tous les autres paramètres, mais mon expérience du Crossroads 7 m’amène même à en douter : en 1100 kilomètres je n’ais pas eu à déplorer une seule défaillance significative. A part le graissage de la chaîne et le resserage tout à fait normal de diverses vis, je n’ai pas eu à effectuer la moindre maintenance.

 

Tout comme le Crossroads 5, le Crossroads 7 est doté d’un excellent cadre mais en prime les périphériques suivent. C’est une excellente surprise. J’ai ajoutés les accessoires suivants :

Le vélo ainsi équipé coûte environ 550 Euros. Il ne me reste plus qu’à trouver de bonnes sacoches étanches à fixer sur le porte-bagages – pour l’instant j’utilise un sac polochon étanche Ortlieb avec des sandows mais c’est pas parfait.

C’est en tout cas un vrai plaisir de se déplacer ainsi. J’ai bien dit se déplacer et non s’amuser : on va vite et sans fatigue excessive mais au prix d’une maniabilité restreinte par rapport à ce à quoi mon VTT de dual slalom m’a habitué. On se sent comme aux commandes d’un autobus, mais ce n’est finalement pas plus mal pour un outil de déplacement urbain.

Mon odomètre m’indique que parcouru ce matin 12.4 km entre La Défense et la Porte de La Villette via le pont de Courbevoie et les boulevards des maréchaux en 31 minutes à une vitesse moyenne de 24 km/h sans forcer. Le Crossroads 5 était tout aussi efficace, mais la fiabilité accrue du Crossroads 7 ne gâche rien. Que du bonheur !

SSH sur le réseau GPRS Orange France était autrefois bêtement bloqué. Aucune raison commerciale ou technique ne semblait expliquer cette restriction et les utilisateurs en étaient d’autant plus mécontents. Mais apparemment quelqu’un a été touché par une quelconque illumination divine et s’est ravisé.

Je m’en suis apperçu un jour il y a trois semaines où plein d’espoir j’ai lancé Pssh à tout hasard au cas où les paramètres des pares-feux du réseau Orange auraient changé… Et j’ai eu la suprise totale de voire la connexion s’établir et cette bonne vieille ligne de commande Unix s’afficher à l’écran. J’étais ébahi…

SSH en mobilité – c’est vraiment formidable ! Je l’avais utilisé il y a quelques années depuis un laptop avec un Erisson SH888 en CSD à 9600 bps via le port infrarouge en IrCOMM, mais maintenant même plus besoin de laptop – on passe du transportable au portable.

Pouvoir ouvrir Mutt depuis n’importe où – j’adore. J’attendais ça depuis des années ! C’est parfaitement adapté au débit et à la latence tous deux lamentables du GPRS, ainsi qu’à l’écran étriqué du Treo 650 – ça a même été conçu pour à une époque où il n’y avait pas tellement mieux que ça…

Et en prime ça ne consomme pas grand chose comme traffic. J’aprécie particulièrement ce dernier point vu que je paie 6 Euros pour 5 Mo sans compter les éventuels mais heureusement très rares dépassements de forfait. C’est certes 655 fois moins cher que le SMS à 786 Euros le Mo (avec des messages au prix unitaire de 12 centimes – la moyenne Européenne) mais c’est quand même un miracle du marketing moderne… Dès que le Treo 680 arrive sur le marché je sens que je vais churner !

Aucun nouvel article diffamatoire à mon encontre dans les journaux Ivoiriens depuis ce début de semaine, aucune suite n’a été donnée aux menaces de poursuites judiciaires – et même les grands philosophes anonymes sur les forums se sont calmés. Comme dirait Jacques Chirac, cette affaire a fait “pschiit”. Les émeutes anti-Gbagbo de ces derniers jours et l‘habituelle répression policière ont aussi largement contribué à y changer le sujet.

Je suis satisfait de mon traitement de cette affaire. Comme me le faisait remarquer Erik, la rationalité et la recherche de la vérité sont loin de garantir le contrôle de la rumeur, mais je constate que la pression médiatique que j’ai maintenue par mes démentis systématiques sur ce site et mes interventions sur les forums m’ont permis de bien contenir les dommages. Je crois que ma réaction rapide a été déterminante et qu’elle n’a été effective que grâce à ma présence web préalable significative qui me permet de présenter une identité numérique crédible.

En France j’aurais pu faire appel à la législation nous protégeant de la diffamation. Mais il est évident qu’en pratique dans le contexte international particulier de cette affaire, et en particulier vu l’état déplorable du système judiciaire Ivoirien cette action aurait été un exercice d’une parfaite futilité.

Contre toutes attentes, les appels téléphoniques que j’ai reçus étaient neutres dans deux cas et hostile dans un seul cas. Quand aux mails, l’un d’eux était neutre et les trois autres exprimaient le soutien de leurs auteurs à ma cause. Je suis ravi de constater qu’il y a en Côte d’Ivoire des gens raisonnables qui ne prennent pas pour argent comptant des accusations superficielles sans fondement technique.

Comme souvent les excès les plus visibles sont le fait d’une minorité bruyante et la majorité raisonnable reste silencieuse. Et comme toujours je reste optimiste à propos de la nature humaine.

En tout cas ce fut une expérience intéressante et un excellent exercice de communication de crise. Je ne suis pas pressé de recommencer à y perdre mon temps, mais j’y suis prêt et résolu à ne pas me laisser marcher sur les pieds par des extrêmistes quels qu’ils soient.

Fantani Touré est encore plus nulle que Demba Traoré le vantard incompétent. Je n’y croyais pas vraiment lorsqu’on me l’a dit, mais il semble bien qu’un groupe de journalistes Ivoiriens tient actuellement une espèce de compétition en matière de bassesse. C’est bien triste. Avec l’article à la fois mensonger et mal informé signé Fantani Touré dans Notre Voie on atteint un nouveau record dépassé seulement par les propos haineux et racistes qui font le quotidien d’Abidjan.net

On y trouve la diffamation habituelle concernant mes légendaires exploits qui à partir de rien ont été créés et enflés par la rumeur pour atteindre une envergure digne de “Stealing The Network: How to Own a Continent” à moi tout seul. Mais en prime on y trouve aussi une vague paraphrase fantaisiste de mon CV, un copier-coller pseudo-exclusif d’un extrait d’annuaire public et des réminescences déformées d’autres informations présentes dans les pages de mes sites sur lesquels elle n’a probablement pas dû passer plus de deux minutes avant d’écrire son confetti hygiénique en encore moins de temps que ça.

Je prend la peine de mettre des informations en ligne alors s’il vous plait, avant de publier prenez au moins la peine de les lire pour m’insulter avec des données correctes !

Encore un beau morceau de diffamation aussi mal documenté que les niaiseries des guignols des forums d’abidjan.net. Je ne souhaite à personne d’embaucher Demba Traoré pour sécuriser un site : avec lui vous risquez d’être vraiment déçu. Et exploiter une rumeur pour vendre des services frelatés c’est très vilain.

Pour la postérité, je reproduit ici le texte intégral de ce bien triste torchon.

 

Demba Traoré – «Comment j’ai piégé les pirates des sites Internet»

Cybercriminalité – Jean-Marc Liotier, un Français de 30 ans, a attaqué plusieurs sites de la Résistance, dont le nôtre. Notre expert, Demba Traoré, l’a traqué et a réuni toutes les preuves contre lui. Il raconte.

Le contexte

Le mercredi 29 novembre 2006, nous sommes réveillés à 6 heures 30 du matin heure de New York par nos services techniques basés à Abidjan avec l’information selon laquelle les sites du Courrier d’Abidjan, de Lavoici et de Notre Voie avaient été défigurés. Le site du Courrier n’étant pas sous notre contrôle nous n’y pouvions rien. Mais les deux autres étant sous notre contrôle ont été arrêtés immédiatement par les techniciens afin de limiter la diffusion de fausses informations. A notre réveil ce mercredi matin nous étions loin de nous imaginer que nous allions passer 30 heures sans le moindre sommeil ! Comment les attaques ont été possibles ? Quelle est l’identité de l’agresseur ? Quelles sont les armes du crime ? Comment sommes nous arrivés à l’identifier ? Quelles sont les juridictions impliquées ? Quelles sont les dispositions prises pour éviter des attaques dans le futur ? Voilà autant de questions auxquelles nous répondrons sans pourtant aller dans des détails trop techniques qui peuvent ennuyer le lecteur, et sans compromettre les poursuites judiciaires qui pourront s’ensuivre.

Comment les attaques ont été possibles ?

Les sites Internet sont servis aux visiteurs par des logiciels spécialisés appelés serveurs Web. Les plus courants sont Apache généralement sur la plateforme Unix/Linux et Internet Informations Server (IIS) sur la plateforme Microsoft. Dans le cas de cette attaque, les serveurs étaient sur les deux plateformes. Cela mettant fin au débat de fiabilité d’une plateforme par rapport à une autre.

Il existe sur le Net de nombreux outils conçus pour tester la vulnérabilité des systèmes mis en place. Cela devrait permettre aux administrateurs de système de mettre à l’épreuve la sécurité de leurs systèmes et prendre les dispositions nécessaires pour combler leurs faiblesses. Malheureusement des individus mal intentionnés utilisent ces mêmes outils pour faire des victimes.D

Dans le cas de cette attaque le suspect a au préalable fait une reconnaissances de lieux en utilisant un scanner de sites pour obtenir l’arborescence des sites et les fichiers qui stockent les mots de passe qui servent à mettre à jour les sites. Avouons-le tout de suite sa tâche a été facile à cause de la structure intuitive des sites et la simplicité des mots de passe.

Des coïncidences malheureuses ont milité en sa faveur car les sites de Le Courrier d’Abidjan et de Notre Voie au moment de l’agression, conçus par des développeurs différents et hébergés sur des serveurs différents avaient pourtant la même arborescence en ce qui concerne les pages d’administration ! Un autre fait et pas des moindres a facilité l’attaque, c’est la routine. En effet, après plusieurs années de paisibles services, on finit par baisser la garde en ne mettant pas régulièrement à jour les systèmes d’exploitation, en n’observant pas les fichiers qui permettent de savoir les activités suspectes ciblant les sites.

Quelles sont les armes du crime ?

Dans le cas d’un des sites des journaux attaqués, le suspect a utilisé un scanner de sites pour obtenir l’arborescence du site, et la base de données qui stockaient les noms d’utilisateurs et les mots de passe des administrateurs pour ensuite tranquillement éditer le site sans avoir eu besoin de télécharger des fichiers. Pour obtenir ces informations le suspect s’est servi de Nikto version 1 et de Nessus.

C’est le lieu ici de dénoncer le manque de vigilance du fournisseur d’accès du suspect qui devrait constater des activités illégales partant de son réseau. En effet ce genre d’activités est interdit par la plupart des fournisseurs d’accès en Occident car ces mêmes outils peuvent être utilisés pour capturer les noms d’utilisateurs et les mots de passe d’autres utilisateurs pour ensuite envahir leur intimité. Pour l’instant nous n’en dirons pas plus pour des raisons évidentes de nécessité d’enquête.

Comment sommes-nous arrivés à l’identifier ?

Un suspect arrogant ou simplement naïf ? Le suspect après avoir pris contrôle des sites les a mis à jour avec du contenu en provenance de http://cipdtf.ruwenzori.net. Etant donné que n’importe qui peut faire un lien vers n’importe quel site, cet acte en lui-même n’est pas suffisant pour incriminer le propriétaire du site mentionné plus haut.

  • Les empreintes digitales du suspect : Le suspect n’étant pas particulièrement doué en «hacking» ou ayant affaire à un administrateur plus expérimenté que lui, n’est pas arrivé à effacer les traces qu’il a laissées après son forfait. Ou bien son inexpérience et peut-être son ignorance du fonctionnement des serveurs web ne lui ont pas permis de savoir que Apache tout comme IIS enregistrent de façon très détaillée les activités des visiteurs sur les sites qu’ils hébergent.

  • Deux pistes au départ (La Côte d’Ivoire et l’Allemagne) : une analyse rapide des fichiers log des serveurs attaqués a permis de savoir que les pages qui permettent de mettre en ligne les sites attaqués ont montré que des mises à jour avaient été faites à partir d’Allemagne, mais aussi de la Côte d’Ivoire avec une adresse IP (Internet Protocol) qui n’appartenait pas à première vue, aux administrateurs des sites attaqués. Le Fournisseur d’accès propriétaire de l’IP suspect en provenance de la Côte d’Ivoire avait été contacté. L’analyse et le constat du fait que ce fournisseur d’accès Internet utilisait un serveur proxy ont permis de comprendre que l’accès à partir de la Côte d’Ivoire était un accès légitime. Ainsi donc la piste ivoirienne en ce qui concerne les sites dont nous avons le contrôle venait d’être écartée.

  • La piste allemande : L’adresse IP officiellement d’origine allemande se retrouvait sur les sites mis à jour à partir de la Côte d’Ivoire et d’autres sites mis à jour hors de la Côte d’Ivoire. (C’est le lieu de noter que le «IP ivoirien» ne se retrouvait pas dans les logs de sites mis à jour à partir de l’extérieur de la Côte d’Ivoire).

  • Vous n’êtes pas aussi anonyme que vous le croyez sur Internet : En fait, chaque ordinateur qui se branche sur l’Internet a une adresse Internet universellement unique, attribuée par le fournisseur d’accès qui lui donne la liaison Internet. Ces adresses sont sous le format aaa.bbb.ccc.ddd ou (aaa, bbb. ccc et ddd) sont des chiffres compris entre 0 et 255 ainsi l’adresse IP de notre suspect sur un des sites au moment de l’attaque était 217.233.81.111. Le reste est devenu un jeu d’enfant car il y a des milliers d’outils gratuits sur le Net (Ah le Net !) pour retrouver l’origine d’une adresse Internet. Notons que dans le cas d’espèce les différents outils qui ont été utilisés nous ont conduit directement au poste pD9E9516F.dip.t-dialin.net. Ici la lecture se fait de la droite vers la gauche pour avoir plus de précision. On a ainsi pu savoir que le domaine universel est .net et l’identifiant du propriétaire de domaine est t-dialin.net et qu’il utilise un sous domaine dip.t-dialing.net , et enfin qu’il identifie le poste du suspect par pD9E9516F et tout donnant pD9E9516F.dip.t-dialin.net. Après cette identification formelle, il fallait donner un sens à ce qui précède. Nous avons utilisé d’autres outils pour savoir que dip.t-dialin.net est le réseau de Deutsche Telekom GA, avec pour siège social Frankfort en Allemagne.

A ce stade de nos investigations, nous n’avions aucun autre moyen pour savoir plus que la ville d’origine de l’IP suspect car Deutsche Telekom n’a pas pris la précaution d’enregistrer les Ip par villes et pays et les outils gratuits à notre disposition au moment des investigations ne donnaient pas plus de précisions. En général les Opérateurs internationaux segmentent leurs adresses afin de permettre une identification géographique absolue. Mais dans tous les cas de figures, les opérateurs affichent en général des contacts pour dénoncer des abus à partir d’un adresse IP et une fois contactés, si leur collaboration est acquise ils peuvent avec certitude dire qui a utilisé cette adresse à un moment précis. Jusqu’à ce point précis nous n’avions donc pas d’autres recours que de dénoncer un abus au contact fourni par le fournisseur d’accès Internet du suspect et attendre sa réaction.

Par expérience, sachant que les boîtes électroniques réservées à ce genre de requêtes ne sont pas régulièrement visitées nous avons décidé de prendre notre destin en main. C’est-à-dire sécuriser davantage pour réduire les risques d’attaques futures. Nous disons bien réduire car il n’y pas de sécurité à 100%. Mais le faisant, comment identifierions-nous le suspect si Deutsche Telekom ne réagissait pas comme c’est le cas jusqu’à présent ? Nous avons alors tendu un piège au suspect.

Quelle est l’identité de l’agresseur ?

Le site du FPI n’a pas été épargné : Au lendemain de l’attaque des sites de «Le Courrier d’Abidjan», Lavoici et de NotreVoie, le suspect ayant constaté que ces sites étaient hors ligne, s’est senti plus fort et a recherché d’autres sites de la même tendance pour les défigurer. Nous avons laissé le site du FPI sous notre contrôle ouvert. Le suspect est cette fois venu avec une adresse différente. Cela nous a permis de savoir que son IP était dynamique et non statique mais toujours en provenance de Deutsche Telekom GA. Il a utilisé les mêmes techniques pour obtenir le mot de passe et sûr de son fait il y a déversé tout son venin !

Erreur de Gawa ! Il venait d’être piégé car cette fois, il avait téléchargé des fichiers et avait fait du site du FPI un site miroir de son site. Cette fois il ne s’agissait pas de lien vers son site, mais de fichiers réels téléchargés.

Il a signé son acte ! : Jusque-là, nous refusions d’admettre que le propriétaire du site http://cipdtf.ruwenzori.net était l’auteur des attaques car ce serait trop facile. C’est comme si un voleur après son crime décidait de vous laisser sa carte d’identité ou sa carte de visite afin que vous le retrouviez en cas de besoin. Mais après analyse des fichiers téléchargés, et après comparaison avec les fichiers existants sur son site et l’arborescence des deux sites nous avons admis que le suspect était tout au moins un complice. Nous avons alors décidé de regarder de près son identité. Très rapidement en cherchant à savoir quels sont les autre sites qui sont sur le même serveur que le site en question nous avons tapé http://www.ruwenzori.net et non http://cipdtf.ruwenzori.net. Et voilà ! Fait indéniable en faisant la lecture de la droite vers la gauche comme signalé plus haut, on sait que les deux sites ont le même propriétaire. Pour la simple raison que le nom de domaine dans ce cas est ruwenzori.net www et cipdtf ne sont que des identifiants de host. Une visite rapide du site http://www.ruwenzori.net a permis d’avoir le CV d’un activiste du Net et d’un exhibitionniste !

Car tout y était. Nous avons confronté les informations fournies par lui–même avec ceux du WHOIS (qui permet de savoir qui est qui sur le net) et il n’y avait rien à redire. Mieux : selon le CV mis en ligne par le suspect, il apparaît qu’il travaille actuellement pour T-online.net en France ! Tenez vous bien T-online en France T-mobile aux Etats-Unis sont des divisions de Deutsche Telekom !

Jean Marc Liotier et Jacques Koulibaly) quel rapport ? Jean Marc Liotier est le propriétaire du site http://www.ruwenzori.net et Jacques Koulibaly (surnom composé à partir de Jacques Chirac et de Mamadou Koulibaly) est celui qui signe les articles de http://cipdtf.ruwenzori.net. Les deux personnages sont-ils différents ou bien l’un est l’ombre de l’autre ? Nous avons refusé d’accepter que J.M Liotier se cache derrière le sobriquet Jacques Koulibaly.

Conservez vos emails autant que faire ce peut car sait-on jamais : Nous nous sommes souvenus d’avoir reçu des emails en notre qualité d’administrateur d’un journal en ligne de Jacques Koulibaly, en 2004 lors des évènements de novembre puis en 2005 et nous avons retrouvé les emails en question. Une analyse rapide de ces emails a permis de savoir que Jacques Koulibaly avec l’adresse email cipdtf@yahoo.com envoyait ses courriers à partir du même réseau que Jean Marc. Dans le cas d’espèce le IP utilisé ce jour était 217.248.82.177. En retraçant cet IP comme précédemment on est tout de suite conduit au réseau de Deutsche Telekom. CQFD.

Extrait d’un email envoyé par Jacques Koulibaly :

From : Koulibaly Jacques
Sent : Monday, November 15, 2004 10:25 AM
To : [..]
Subject : Lisez vous!!!
MIME-Version: 1.0
Received: from mail2.zoneedit.com ([216.40.250.211]) by mc7-f10.hotmail.com with Microsoft SMTPSVC(5.0.2195.6824); Mon, 15 Nov 2004 02:25:36 -0800
Received: from web86902.mail.ukl.yahoo.com (web86902.mail.ukl.yahoo.com [217.12.13.54])by mail2.zoneedit.com (Postfix) with SMTP id 3B1AF340B49for ; Mon, 15 Nov 2004 05:25:36 -0500 (EST)
Received: (qmail 92797 invoked by uid 60001); 15 Nov 2004 10:25:29 -0000
Received: from [217.248.82.177] by web86902.mail.ukl.yahoo.com via HTTP; Mon, 15 Nov 2004 11:25:28 CET
X-Message-Info: JGTYoYF78jH2kd7AzKHEFM+sXdl1bF+N
Return-Path: cipdtf@yahoo.fr
X-OriginalArrivalTime: 15 Nov 2004 10:25:37.0181 (UTC) FILETIME=[729F84D0:01C4CAFD]

Le chien ne change pas sa manière de s’asseoir : Après avoir formellement identifié Jacques Koulibaly comme étant J.M Liotier et ce dernier étant exhibitionniste, il fournissait sur le net la possibilité de savoir quand il est en ligne comme cela se fait avec les amis dans MSN ou Yahoo mais dans son cas il utilise un autre outil pour permettre à toute personne qui le désire de savoir qu’il est sur le net. Nous avons donc tendu un deuxième piège à notre Pirate en herbe !

Le Site de Le Courrier à nouveau attaqué mais cette fois sans succès : Sachant qu J.M Liotier était en ligne et qu’il reviendrait immanquablement sur ses pas pour constater ses dégâts, nous avons mis Le Courrier en ligne avec sa photo qu’il a gracieusement offert sur son site personnel. http://jim.liotier.org hébergé sur le même serveur que les autres cités plus haut. Nous n’avons pas boudé notre plaisir à observer en temps réel très tôt ce samedi matin, le petit pirate français en train de scanner toujours à partir du même réseau, le nouveau site de «Le Courrier d’Abidjan» à la recherche de failles. Nous avons maintenu la même arborescence pour lui donner quelque espoir mais cette fois nous étions là et avions pris des précautions supplémentaires qui empêchent l’intrus d’accomplir sa sale besogne. C’est après ce constat d’échec et se sentant impuissant, que J. M Liotier se déverse sur les différents forums visités par les Ivoiriens pour se disculper. Peine perdue «cher ami» Jim !

Quelles sont les juridictions impliquées ? Sans être juriste encore moins un expert en droit international (c’est ici le lieu pour les juristes ivoiriens de jouer leur partition), nous pouvons affirmer que les journaux ivoiriens et le Front Populaire Ivoirien peuvent saisir la justice ivoirienne afin qu’Interpol soit saisie. Selon le CV de J.M Liotier il réside en France, donc c’est à partir du territoire français qu’il a certainement opéré cela excluant la piste allemande. Toujours est-il que l’on pourra porter plainte contre Deutsche Telekom GA afin qu’elle confirme de façon absolue ces observations car propriétaire du réseau utilisé pour commettre la forfaiture. En fait, le FBI ( Federal Bureau Of Investigation aux Etats-Unis) pourrait intervenir car les serveurs attaqués sont physiquement logés aux Etats-Unis et une entreprise de droit américain a été victime.

Quelles sont les dispositions prises pour éviter des attaques dans le futur ? Il n’y a pas de sécurité à 100% disions-nous plus haut. Vous n’espérez tout même pas que nous exposions les précautions prises pour éviter des attaques futures… Jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes les sites de «Le Courrier d’Abidjan» et de NotreVoie étaient encore en ligne malgré les multiples tentatives. Il ne faut pas aussi exclure que Jim fasse des émules qui pourraient être plus expérimentés que lui. Aux dernières nouvelles, http://www.fratmat.info venait d’être attaqué. Jim en est-il l’auteur où a-t-il fait des émules ? La suite des enquêtes nous le dira.

Demba Traoré
Expert Internet Certifié par Microsoft (MCSE+I)
Administrateur de Base de données certifié par Microsoft (MCDBA)
Senior Web Architect (titre acquis chez Intel)
Demba@i2s2.com

D’une manière générale la logique des commentaires sur cette affaire m’échappe… Je vais mettre ça sur le compte de la communication interculturelle – je ne comprends pas bien l’argot d’Abidjan. Sur les forums on conclut que je suis un travesti, que je suis un agent de la DGSE, que j’ai une femme Rwandaise et une copine Ivoirienne, que j’ai l’accent de la banlieue, que je suis un certain Stéphane, que je suis Jacques Koulibaly, que les résidents de mon immeuble se plaignent de tapage nocturne, que je suis un télé-opérateur chez Club Internet, que Deutsch Telekom finance la rébellion pour s’emparer du marché des réseaux fibre optique en Côte d’Ivoire et on peut aussi conclure que j’aime les plantains frits avec du roquefort et du chocolat chaud à l’huile de foie de morue. On peut conclure beaucoup de choses. Mais ce serait quand même un tout petit peu moins ridicule si ces conclusions étaient étayées par des faits.

Demba Traoré étale ici fièrement ses 31337 skillz d’interrogation du Whois et la fulgurante agilité déductive qui lui a permis de faire le rapprochement entre http://cipdtf.ruwenzori.net et http://www.ruwenzori.net sans compter les qualités de chercheur infatiguable grâce auxquelles il a découvert que T-Online et T-Mobile sont des filiales de Deutsch Telekom. C’est un peu court jeune homme… Le MCSE est ici fidèle à sa légende.

Si un jour sous l’emprise de champignons hallucinogènes je me laissait aller à utiliser l’infrastructure de mon employeur à des fins illégales, vous pouvez être à peu près certains que je perdrais mon emploi sur le champ dans les jours qui suivraient, sans parler des conséquences judiciaires. Prétendre que j’ai pu faire une chose pareille témoigne du manque déplorable de sérieux des allégations avancées à mon encontre. Diffamez-moi si ça vous amuse, mais pitié faites-le au moins avec un minimum de crédibilité…

Bref – Les rumeurs qui me concernent sont infondées et ceux qui les avancent continueront à s’exposer au ridicule public tant qu’ils n’apprendront pas à étayer ou au moins à faire semblant d’étayer leurs allégations. Demba Traoré fait semblant – c’est un bon début…

Quand aux autres… Les chiens aboient, la caravane passe.

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