Depuis que je me radicalise de plus en plus en matière de déplacements mus par la force de mes (puissantes) jambes, je suis en quête permanente d’améliorations techniques et je découvre sur la Toile toutes sortes d’idées passionnantes en provenance de nos voisins Européens. Mais faute d’une forte communauté cycliste à Paris j’ai rarement l’occasion de les tâter. Hier en allant acheter un demi-tandem pour ma fille j’ai découvert un magasin spécialisé fort bien achalandé en équipement pointu pour le cycliste exigeant (et fortuné..)

Pour commencer j’ai pu voir la version luxueuse du Bakfiet cargo : le Christiania. La qualité et la finition des Christiania sont assez impressionnants – cadre articulé, direction amortie hydrauliquement, freins à disque, traitement anti-corrosion par anodisation or et j’en passe – pour trimballer des enfants et des courses c’est clairement ce qui se fait de mieux. Par contre c’est encombrant et la facture est plutôt salée quoique pas vraiment plus que celle des tandems et autres véhicules spéciaux de bonne qualité fabriqués en petites séries. Tout comme les tandems et les remorques convertibles en poussettes, ca ne correspond pas à mes besoins actuels mais j’en prend note et il n’est pas impossible que l’un de ces véhicules fasse un jour partie de mes options envisagées.

Mais surtout j’ai pu faire un tour sur un vélo équipé d’un changement de vitesse Rohloff intégré au moyeu (une vidéo décrit son fonctionnement à base d’engrenages planétaires et une fiche technique avec avec des sections détaillées sur les caractéristiques du système). J’avais eu l’occasion de lire les éloges de cet engin légendaire (notamment , et ) mais je restais sceptique; un bon tour de pâté de maison m’a convaincu : impossible de le mettre en défaut. Le changement de vitesse est parfait – rapide, précis, souple et fiable quelle que soit la configuration et les contraintes, y compris en accélérant comme une mule en rut ou même à l’arrêt complet. Si vous avez l’habitude des dérailleurs, c’est une performance difficile à imaginer.

En plus, l’intégration au vélo est simple, sans les sempiternels réglages qu’imposent les dérailleurs : un câble fait monter les rapports, un autre les fait descendre… Il n’y a rien à régler. Je n’ai évidemment pas eue la possibilité d’en tester la fiabilité, mais le fait que le magasin que j’ai été visiter n’en a absolument jamais eu en service après vente corrobore ce que j’ai pu en lire sur la Toile : il s’agit d’un système extrêmement fiable – nettement plus notamment que le Shimano Nexus qui supporte peu l’usage intensif sous fortes contraintes. Le mécanisme du Rohloff est étanche et donc insensible aux agressions externes – rien ne perturbe donc son fonctionennement et l’entretien courant est nul.

Comme vous vous y attendiez certainement il n’y a pas que des avantages à rouler sur Rohloff. Tout d’abord l’efficience est légèrement réduite : une étude de Human Power de l’été 2001 conclue que “Hub gears are generally about 2 % lower in efficiency than derailleur-type gears. […] The efficiencies of […] the Rohloff 14 all cluster about two percent lower than […] the Shimano 27“. C’est l’une des études les plus sérieuses que j’ai pu voir à ce sujet qui reste néanmoins polémique sur les forums.

Autre inconvénient qui fait râler sur les forums : son poids (1.7 kilogrammes) . Mais il n’est finalement pas si terrible par rapport à celui d’une transmission à dérailleur complète et d’un moyeu – et surtout si j’ai besoin de perdre 1.7 kilos je commencerai par le panicule adipeux qui garnit mon bide. Enfin, le prix est élevé et c’est ce qui finalement dissuage la plupart des acquéreurs potentiels. Le rêve a un prix : environ 1000 Euros pour un Rohloff Speedhub 500/14.

Parmi les comparaison du Rohloff à ses concurrents, j’ai retenue la revue détaillée quantifiée des changements de vitesse intégrés au moyeu par Hubstripping. Ce qui est sûr c’est que c’est un secteur en pleine explosion avec un peloton de constructeurs qui ont compris que celui qui parviendra à démocratiser la révolution Rohloff verra s’ouvrir à lui un immense marché où la demande pour les qualités d’un changement de vitesse intégré au moyeu semble quasiment généralisée à l’exception des applications les plus spécialisées.

J’ai testé ce matin avec ma fille de quatre ans et demie le Fun Trailer Two en revenant du magasin où je l’ai acheté. C’est encore mieux que ce que j’imaginais ! Le moins qu’on puisse dire c’est que notre passage n’est pas resté inaperçu – apparemment le concept est peu connu en France et on nous a demandé des informations dessus – alors c’est l’occasion de vous en dire plus.

Contrairement aux autres systèmes de fixations que j’avais pu apercevoir auparavant, l’attelage est parfaitement rigide dans toutes les conditions et je n’ai pas constaté la moindre torsion pendant le trajet de dix kilomètres que nous avons parcouru au retour. L’ensemble reste très maniable et je n’ai jamais eue l’impression que la présence de la remorque compromettait ma stabilité. Le pilotage est trivial et à la portée de n’importe quel cycliste équipé d’un vélo avec des freins efficaces.

Evidemment la charge supplémentaire exige un effort accru, mais c’est finalement relativement indolore une fois qu’on a pris l’habitude de rétrograder un petit peu plus souvent. Et comme l’enfant dispose de six vitesses avec une commande à la poignée simple à manier il peut participer à l’effort d’une manière parfois non négligeable quoique épisodique.

En prime, le rack porte-bagage intégrant la partie avant de l’attelage est un assemblage de tubes d’aluminium soudés d’une extrême solidité – les vis qui l’arriment au cadre du vélo adulte rendront l’âme bien avant le rack lui-même. C’est d’autant plus utile qu’avec un passager de plus la charge utile accrue est la bienvenue. Et pour couronner le tout le Fun Trailer Two est compatible avec la présence d’un siège bébé arrimé au cadre – tel que le Hamax qu’on trouve distribué un peu partout – je n’en ai pas besoin pour l’instant mais on ne sait jamais si un de ces jours je me décide à relancer la production…

Bref, le Fun Trailer Two est un vrai bonheur, pour moi autant que pour ma fille qui était aux anges. Pour tous les trajets de moins d’une douzaine de kilomètres en compagnie de ma fille et avec moins de 25 kilos de bagages, je n’ai désormais plus aucune raison de sortir une voiture et de subit les contraintes aléatoires des transports en commun ou la certitude des embouteillage !

Si vous enfourchez un vélo en laissant votre automobile moisir au garage, faites-le égoïstement ! Les pseudo-écologistes bien-pensants veulent vous persuader qu’en choisissant un véhicule mu par la force de vos jambes vous faites un geste pour l’environnement… Ils se trompent ! Chaque voiture en moins sur la route c’est un peu plus de place pour les autres usagers – et la théorie micro-économique nous enseigne que cet espace sera instantanément occupé par un autre acteur. Ainsi si le nombre de cyclistes diminue suffisamment le trafic pour réduire les temps de trajet, un nombre accru d’utilisateurs non-pseudo-écologiste économiquement rationnels feront le choix d’utiliser la voiture. De même les litres de carburant non utilisés contribuent à la baisse du cours, ce qui stimule la consommation et établit un nouvel l’équilibre. Il est donc plus que douteux que le discours pseudo-écologiste commun ait quoi que ce soit à voir avec la protection de l’environnement – comme toute chose en politique il a pour but essentiel de se vendre à l’électorat.

Alors pourquoi est-ce que je pédale tous le jours à travers Paris et ailleurs, quand je ne suis pas en train de patiner ? Tout simplement parce que c’est dans mon plus pur intérêt égoïste. La complainte commune du Parisien est de passer son temps dans les transports sans jamais avoir le temps pour des activités sportives. Mon vélo résous les deux problèmes simultanément, contribue en prime à modeler ce cul de demi-dieux Grec dont je suis fier et me permet de sympathiques ballades le nez au vent à travers la ville ! Et tout ça avec des temps de trajets en moyenne équivalents (changement de vêtements compris) aux autres moyens de transport. Quant à la météo parisienne, elle n’a plus rien d’impressionnant une fois qu’on a adopté le confort des vêtements techniques adaptés. Après tous ça, le fait que ma pratique réduise mon empreinte écologique et contribue à améliorer les comptes de la solidarité sociale en me maintenant en bonne santé n’est qu’une externalité positive – un bonus qui n’a rien à voir avec ma décision.

 

Une fois encore il est mis en évidence que l’altruisme apparent n’est autre que de l’égoïsme intelligent. L’homo economicus fidèle à lui-même maximise l’utilité globale, malgré tout ce que l’auto-flagellation pseudo-écologiste veut nous faire croire. Mais que cela ne vous fasse pas croire que l’activisme écologiste est réduit à l’impuissance – ce n’est heureusement pas le cas à condition qu’il ne se réduise pas à des discours sans effets. Le rôle de l’Etat est de créer le cadre et modeler l’environnement dans lesquelles les décisions économiques individuelles ont lieu – une écologie volontariste est donc possible, mais elle passe par la création d’un environnement favorable, notamment par des mesures récompensant le civisme et pénalisant les choix nuisibles à la société. L’écologie et l’économie ne font qu’un – et l’écologie répond donc aux mêmes règles : elle ne fonctionne bien que si ses acteurs sont conscients de leur propre intérêt, non seulement immédiatement mais aussi à long terme. C’est une évidence pour certains, mais bizarrement pour beaucoup c’est encore une idée vélorurévolutionnaire…

 

Avant-hier soir, poussé par deux compatriotes de l’artiste, j’étais à Neuilly écouter le jazz afro-latino de Richard Bona en concert avec une sympathique petite bande de chouettes musiciens. Un poil court mais truffé de quelques surprenants morceaux de bravoure.

Je retiens particulièrement l’improvisation polyphonique d’inspiration Sud Africaine de Richard Bona a capella avec lui même et un petit échantilloneur à l’aide duquel il rajoute couche vocale après couche vocale, enrichissant sa composition à chaque boucle – aussi joli qu’original !

Avisant les boulets qui tiennent leur terminal mobile à bout de bras, Richard Bona a exprimé son désarroi. Il explique en substance : “Vous me filmez avec vos petits téléphones et leurs horribles micros, et demain les vidéos tremblotantes seront sur Youtube avec un son pourri. Ceux qui découvriront ainsi Richard Bona se diront que finalement ce n’est pas formidable – it’s not fair !”. Et il enchaine sur une improvisation qu’il ponctue de diverses vocalises au milieu desquelles on trouve un “piratez-moi mais piratez-moi bien” et “non au son pourri” – au moins ça a fait rire le public.

Il ajoute que quitte à enregistrer son concert, autant s’adresser à son ingénieur du son et se brancher en sortie de la table de mixage. Le prenant au mot, je vais après le concert discuter avec l’équipe de l’ingénieur du son et je leur demande si Richard Bona permet réellement un tel enregistrement de ses concerts. Ils m’ont répondu qu’il n’était probablement pas sérieux, qu’il disait probablement ça pour plaisanter et qu’ils n’avaient en tout cas jamais vu ça.

Pourtant, bien d’autres l’on bien fait avant lui. Les plus célèbres sont certainement Grateful Dead qui ont largement innové en encourageant et facilitant l’enregistrement de leurs concerts afin d’exploiter leurs fans comme un énorme levier de promotion.

Ces pratiques ont leur origine dès la fin des années 60 et ses sont propagées depuis, largement grâce à la décision de Grateful Dead d’en faire une partie intégrante de son business model. Aujourd’hui, les héritiers de l’ancêtre des jam bands ont continué à entretenir cette relation fructueuse avec leur public. Par exemple, Dave Matthews Band publie une charte officielle définissant le cadre des enregistrement par le public.

Le fil directeur du processus est de favoriser l’interaction des fans par laquelle est promu non pas le l’enregistrement musical lui-même mais l’univers artistique au travers de lui. Tous les fans vous le diront : un album de studio c’est du petit son en boite avec plein de conservateurs – pour prendre toute la mesure des sensations que procure les artistes, rien ne remplace la scène. Et c’est évidemment la raison pour laquelle le cas des jam bands reste particulier : leur produit c’est l’immersion scénique, et c’est pourquoi l’enregistrement peut être utilisé comme moyen de promotion.

On peut remercier Grateful Dead pour avoir su trouver le business model qui accompagne harmonieusement la culture extrêmement libérale dans laquelle le groupe et ses fans ont évolué. Rien que dans le cas de Grateful Dead plus de 3000 spectacles enregistrés sont librement disponibles en ligne. Mais ce n’est probablement que le début d’une culture qui continue à se propager à mesure que des artistes comprennent comment exploiter la relation symbiotique qui les unis à leurs fans, pour l’amour et pour le profit.

Apple et Orange sont bloqués dans une négociation au sujet de la vente liée de l’abonnement et du terminal, ainsi qu’au sujet des reversements de l’opérateur à Apple. Ce contretemps compromet sévèrement la planification du lancement de l’iPhone en France.

Un autre acteur prévoirait d’en profiter pour leur couper l’herbe sous le pied en vendant le terminal non seulement sans abonnement, mais peut-être même avant les magasins de l’opérateur et du fabriquant. Apple le sait déjà mais personne n’a à ma connaissance rendue la nouvelle publique… C’est donc un scoop !

On peut déduire le planning de l’article de Philippe Guerrier de VNUnet.fr qui explique :

Traditionnellement, la préparation des promotions commerciales Orange spécial Noël – avec l’organisation d’animations au sein des agences et la mise en place de Publicité sur Lieu de Vente (PLV) – commencent dès la mi-octobre. Mais, pour le cas de l’iPhone, ce timing semble compromis. “La prochaine campagne va survenir le 14 novembre (..)” explique notre interlocuteur.

Je parierai donc que le trublion interviendra avant le 14 Novembre pour maximiser son impact.

Je n’en dirai pas plus par discrétion vis à vis de mes sources… Rendez-vous dans un mois ! En attendant ce n’est pas la seule initiative de ce type et si vous êtes impatients et pas trop regardant sur la provenance et le support Apple, vous pouvez toujours aller chez Leclerc !

Pour ma part j’attends l’Openmoko

Moisi Carrefour

Chaque jour de la semaine dernière je suis passé devant une affiche de la dernière campagne des magasins Carrefour, et à chaque fois je n’ai pas pu m’empêcher de pouffer de rire intérieurement. J’en ai fait part à un focus group d’élite de petits camarades sur l’IRC – l’un a trouvé ça aussi drôle que moi, l’autre en est resté de marbre. J’ai peut-être l’esprit tordu, mais je me demande comment cet incident typographique a pu échapper aux concepteurs des visuels de la campagne et à ceux qui les ont testés…

Moisi Carrefour

Un préfixe de portabilité identifie une passerelle vers un réseau vers lequel on peut router un appel. Cette passerelle peut etre matérialisée par un commutateur ou une carte de commutateur reliée au reste du réseau par un faisceau. Le faisceau en question est une liaison TDM T2 ou plus sur un lien physique E1. Il n’y a pour l’instant pas d’interconnexion IP en France. Un préfixe de portabilité correspond à un et un seul CAA (Commutateur à Autonomie d’Acheminement – “local exchange” dans la hiérarchie IUT). Les préfixes de portabilité “Z0BPQ”, “ZAB” et “ZA” peuvent identifier respectivement des tranches de 10 000, 100 000 ou 1 million de lignes. Les “Z0BPQ” sont de loin les plus courantes.

Lorsque l’opérateur achemine le trafic à France Télécom directement jusqu’au CAA de la ligne France Télécom recevant l’appel (et que France Télécom assure la desserte terminale) l’interconnexion est dite directe.

Si on ne sait pas router jusqu’au CAA, on peut se limiter à un routage vers un point de raccordement opérateur (PRO) au niveau d’une zone de transit (ZT). Il s’agit d’une interconnexion indirecte et le coût est environ le double d’une interconnexion directe. S’il est nécessaire de passer par un PRO intermédiaire avant de pouvoir redescendre vers le CAA de la ligne France Télécom recevant l’appel, il s’agit alors d’une interconnexion directe avec double transit et le coût est environ le triple d’une interconnexion directe.

Il y a en France environ 300 CAA et moins de 50 ZT.

En cas d’erreur de routage, il arrive que l’opérateur recevant l’appel soit néanmoins capable de l’acheminer. Dans ce cas il facture la terminaison d’appel à l’opérateur appelant. Il est donc financièrement beaucoup plus intéressant de router précisément le trafic au plus près de l’abonné. A partir de Mars 2008 ce sera également le cas pour les numéros portés de lignes mobiles : 1 centimes par minute pour Orange ou SFR, et un poil plus pour Bouygues – ce qui explique la motivation des opérateurs à se mettre à gérer le routage des numéros portés.

Aujourd’hui beaucoup d’opérateurs ne savent livrer du trafic que vers France Télécom, ce qui provoque dans le cas du routage vers un numéro porté un tromboning couteux entre le CAA d’origine (avant portage) et l’interconnexion de l’opérateur destinataire réel via le PRO d’origine (avant portage) puis celui de l’opérateur destinataire réel (chaque segment fait l’objet d’une facturation). Ne serait que livrer directement au PRO FT de l’opérateur de destination constituerait une économie importante.

Mais malgré l’intérêt économique d’une interconnexion d’une capillarité fine, la plupart des opérateurs ne sont raccordés qu’à une poigné de PRO, ce qui ouvre un marché pour des opérateurs de transit moins coûteux que France Télécom.

Stéphanie wrote:
>
> D'ailleurs quelqu'un pourrait-il nous indiquer si on peut télécharger
> sur notre disque dur l'integralité des photos de Flickr sans faire un
> "enregistrer sous" photo par photo ? (nous y sommes parvenus seulement
> sur le site de Jean-Marc qui n'est pas chez Flickr...)

Les sites commerciaux ne sont évidemment pas naturellement enclins à encourager les utilisateurs à exporter les données… Mais l’API de Flickr le permet néanmoins et des outils tiers existent donc pour y parvenir. Parmi eux les plus connus on trouve entre autres :

downloadr dont la page est en allemand mais l’outil lui-même possède une interface en anglois. Une archive du binaire pour Windows est disponible ainsi qu’un groupe de discussion Flickr qui est dédié à downloadr.

FlickrDown par Greggman repose sur une bibliothèque .Net pour l’API de Flickr et devrait donc en théorie fonctionner avec Mono. En tout cas il fonctionne au moins sous Windows.

Fetchr par Brian Larsen est également une implémenation en .Net. Il semble plus simple mais sûrement moins mature que FlickrDown.

Slickr (encore du .Net – décidément les développeurs Flick aiment bien .Net…) est conçu pour produire des diaporamas, mais comme il copie toutes les images vers un répertoire local, il est tout à fait fonctionnel pour le téléchargement en masse.

Flickr Downloadr exploite pour sa part la bibliothèque Java flickrj pour l’API de Flickr et il est annoncé comme effectivement multi-plateforme (au moins Mac OS X, Linux et Windows)… Mais son auteur ne l’a pas encore publié et nous laisse un poil frustrés.

– Heureusement pour les non-Windowsiens, flickr downloader propose un outil fort pratique basé sur un formulaire et une applet Java. Autrement dit il suffit d’un browser et d’une JVM pour s’en servir, ce qui devrait le rendre accessible à une très large population.

– Mais la palme de l’outil le plus élégant revient sans nul doute à flickrfs par Manish Rai Jain qui permet tout simplement de monter un compte Flickr comme un système de fichiers sous Linux.

– Quand à mon préféré c’est de loin Flickr_download par Stefano Zacchiroli. Il s’agit d’un script en Ruby. Une sortie vaut toutes les descriptions :

 $ flickr_download -u zacchiro -i 72157594247689892
 will download 53 photos(s)
 starting download of http://static.flickr.com/73/222421262_38df10594a_o.jpg ...
 starting download of http://static.flickr.com/91/222420881_3b49a57f11_o.jpg ...
 starting download of http://static.flickr.com/61/222420518_b2ad6ddf1a_o.jpg ...
 [..]
 Starting download of http://static.flickr.com/72/222392122_80b8041c47_o.jpg ...
 waiting for all downloads to complete ...
 all done.

L’auteur de Flickr_download remarque néanmoins que toute cette classe d’outils souffre de limitations imposées par les limites des privilèges accordés par l’API de Flickr. Je m’apperçois donc qu’un certain nombre de ceux cités dans cette liste sont probablement nettement plus utiles avec vos propres comptes qu’avec le compte d’un tiers. A vous de trouver ceux qui correspondent à vos besoins !

Cet hiver je me suis mis en tête de me lancer dans un premier raid longue distance. Un coup d’oeil sur la carte et j’ai jeté mon dévolu sur le Paris-Deauville, parce que les 200 km me semblaient abordables pour un week-end vu mon niveau et parce qu’arriver au bord de la mer c’est une jolie destination symbolique. Et puis ça change de mes balades à travers et autour de Paris… Début Avril j’y pensais de plus en plus et un samedi sur un coup de tête je me suis décidé : je tente le Paris-Deauville en solo le lendemain.

Et je l’ai fait ! Mon récit du périple Paris – Deauville en rollers ainsi que les détails de l’organisation et mes commentaires ont été publiés par Roller En Ligne qui a au passage édité le texte avec des intertitres pour le rendre plus lisible, et quelques photos pour l’agrémenter. Merci à eux pour la minute de célébrité !

J’ai quand même mis une copie de mon récit sur mon site à tout hasard, mais allez plutôt lire celui mis en ligne et mieux présenté par Roller En Ligne.

Rejoignez-moi pour la prochaine édition au printemps prochain !

Fios de Verizon est un réseau optique passif d’accès grand public. A USD40 pour un service 5Mbps/2Mbps comparable à de l’ADSL et jusqu’à USD200 pour un service 30Mbps/5Mbps franchement mesquin pour de la fibre, le pricing parait peu agressif, même dans le contexte de l’offre d’accès aux USA. Remarquez en passant que contrairement à la légende entretenue par les lamentations des consommateurs USiens envieux de l’Europe du Nord et surtout de l’Asie, la compétitivité mondiale des offres d’accès USiennes n’est pas si mauvaise que ça. Mais à la lumière de ces chiffres on mesure quand même bien combien l’ambition d’Iliad de fournir de l’accès FTTH point à point au prix psychologique habituel de l’ADSL est ambitieux.

Fios est un réseau en BPON qui sera ultérieurement mis à jour vers le GPON. Ce n’est à mon avis pas un hasard vu que G.984.4 (Gigabit PON) s’inspire lourdement de G.983.2 (Broadband PON) et fournit donc une continuité naturelle. Avec des problématiques techniques similaires à celles de France Télécom, Verizon a choisit la même technologie cible. Mais le débat GPON vs. Ethernet point à point reste largement ouvert.

Verizon a ce trimestre atteint 7.6 millions d’accès fibres déployés aux USA et 1.1 million de clients. Son objectif est de fibrer 18 millions de foyers et pour attirer 3 millions de clients avant 2010, le tout avec un budget de 23 milliards de Dollars répartis de 2004 à 2010… Ca met le début de déploiement Français en perspective, et c’est pourtant encore loin du Japon où plus de 9 millions de foyers sont déjà abonnés au Japon, dont plus de six millions par NTT et où on envisage la disponibilité de la fibre pour tous les foyers en 2010.

En France, l’Etude sur le développement du Très Haut Débit réalisée par Idate l’année dernière utilisait un modèle envisageant 40% de couverture et 18% de pénétration en 2015. Le coût de la couverture nationale est estimé à 40 milliards d’Euros dont seulement un quart pour les zones urbaines ce qui montre l’impact de la densité de population sur les déploiements de réseau.

Ainsi, la Corée du Sud talonne le Japon en matière d’accès par fibre optique, mais je suis surpris de découvrir que c’est la Chine qui semble avoir la plus importante pénétration de la fibre pour l’accès. Aucun autre pays n’arrive à la cheville de ces trois grands pays d’Asie dans ce domaine, quoique les chiffres annoncés par la Chine soient parfois mis en doute. Ailleurs, la Scandinavie affiche des pénétrations significatives, mais les nombres sont incomparables avec ceux notés en Asie.

Si vous vous intéressez aux déploiements d’accès sur fibre optique en France vous avez certainement lus les deux reportages de terrain de PCImpact – sinon ne les manquez pas :

Une journée du déploiement fibre d’Orange, présentation technique et visite de site de déploiement FTTH Orange.

Neuf et la fibre, entre P2P et GPon. Sous la forme d’une interview avec des photos, une sympathique petite présentation technique du déploiement FTTH de 9C.

afrique@listes.univ-lyon1.fr est une liste de discussion francophone sur l’Afrique. Elle est morte il y a bien longtemps après un long déclin de l’intérêt de ses participants, un peu à cause du rôle croissant de blogs et forums comme lieux d’échanges pour les communautés d’intérêt, mais aussi et surtout à cause de son rapport signal bruit tout à fait désastreux. Entre le spam politique, les dialogues de sourds et autres propagandes autistes, l’ambiance y était devenue franchement désagréable.

C’est dommage parce que John Tra, son fondateur était parvenu à attirer une petite communauté comportant quelques figures sympathiques. Mais le café du commerce Africain de John a vécu. Comme j’ai trouvé dommage que les échanges disparaissent sans laisser de trace, j’ai récupéré grâce à John les archives de la liste. La liste a été crée en 1996 mais les archives ne sont disponible qu’à partir de 2002 – les lecteurs s’en contenteront mais je regrette de ne pas avoir la partie 1996-2002 car c’est sûrement la plus intéressante.

J’ai d’abord expurgé la liste des abus les plus grossiers, puis j’ai éliminé les messages sans sujet et donc impossible à relier à un fil de discussion. Ensuite j’ai utilisé Mhonarc pour générer une représentation HTML de l’archive à partir du mbox que Sympa m’avait servi.

Et voilà – je ne sais pas vraiment qui peut être intéressé à part une poignée de nostalgiques, mais au cas où et pour ceux qui y tomberont par hasard au détour d’un moteur de recherche : voici les archives 2002-2006 de afrique@listes.univ-lyon1.fr !

Il y a quelques années, alors que je traversais le rayon épicerie fine d’un hypermarché, le camarade qui m’accompagnait est devenu hystérique en découvrant dans les rayons une bouteille étrangère d’un breuvage inconnu qu’il a découvert au cours d’un séjour en Ibérie et toujours regretté depuis. L’examen de l’emballage ne m’a absolument rien appris de plus alors dans le doute et la soif d’exploration organoleptique je l’ai immédiatement embarqué.

A l’absorption du liquide j’étais immédiatement conquis. L’horchata de chuffa ne ressemble à rien que j’ai jamais absorbé – ou peut-être à une sorte de lait de soja parfumé à la praline. En tout cas j’en avalerai des litres si ce n’était pas aussi énergétique.

Et encore ça pourrait parait-il être encore meilleur : apparemment Chuffi (la marque que j’ai goutée) est une variante industrielle où pour des raisons de coût les protéïnes de lait remplacent en partie le jus de souchet. Chuffi est néanmoins le principal producteur Espagnol et d’après Club Chufa il appartient au groupe laitier français Lactalis.

J’ai hâte de goûter l’original à Valencia ! En attendant on peut apparemment le produire soi-même n’est pas trop difficile à condition de disposer des ingrédients. Magmot à fr.rec.cuisine a traduit une recette espagnole. Si vous voulez tenter l’aventure vous pouvez aussi essayer de marcher dans les traces de ceux qui ont goûté les cocktails à base d’horchata de chuffa.

Techniquement, l’horchata de chuffa est une boisson sucrée typique de la région de Valencia et produite à base de lait de tubercule de souchet broyé. Mais je ne vous paraphraserai pas l’article de Wikipedia sur l’horchata de chuffa alors je vous envoie le lire pour que vous puissiez bientôt frimer en passant au rayon épicerie fine de votre hypermarché préféré…

Adieu CIPDTF ! Depuis trois ans j’offre au CIPDTF un hébergement gratuit et anonyme au nom de la liberté d’expression. J’ai vécu avec le CIPDTF de bons moments et quelques émotions fortes – ce fut une bonne expérience médiatique et je me suis bien amusé. Mais je déplore néanmoins que le CIPDTF ait choisi depuis longtemps d’adopter une attitude arrogante en ignorant ouvertement un grand nombre des règles qui conditionnaient notre collaboration. En particulier, le cloisonnement des activités, la sécurité opérationnelle et la démarcation des responsabilités sont tous restés gravement insuffisants malgré mes conseils insistants depuis toujours. Il y a six semaines après de nombreux avertissements j’ai imposée une date limite pour la mise en place d’améliorations. Cette date a par la suite été ignorée hautainement malgré plusieurs relances. Le jour est venu, j’en ai assez et je pense qu’il est temps de passer à autre chose. Alors bon vent au CIPDTF, et bonne chance pour trouver un nouvel hébergeur – surtout quelqu’un d’aussi patient que moi ! Et à ceux qui pensent que le CIPDTF a été vaincu, détrompez-vous : le CIPDTF est vraiment aussi fou que le laisse supposer sa prose et je serai étonné qu’il ne refasse pas surface ailleurs.

Rien de tel qu’un parcours symbolique pour se motiver à sortir. J’aime rouler en proche banlieue parisienne, alors un tour extérieur de Paris en rollers via la petite Couronne est idéal pour égayer mon dimanche et pousser un peu ma condition physique au-delà de mes petits trajets quotidiens.

Départ de La Défense. Puteaux, Suresnes, Saint Cloud – on longe le coteau sous le tramway T2 en exploitant au maximum le dénivellé jusqu’au pont de Saint Cloud. Passage désagréable sur la D7 sous le parc de Saint Cloud où les voitures roulent trop vite, puis l’immonde échangeur du pont de Sèvres. C’est moche mais c’est un goulet d’étranglement incontournable. Sèvres et Meudon sur l’étroite D7 puis bifurcation vers Issy-Ville puis Mairie d’Issy. A Corentin Celton à droite sur la D50 vers Vanves puis Malakoff et Montrouge.jusqu’à Gentilly et la porte de Gentilly. Le Kremlin Bicêtre, Ivry, Charenton, Saint Maurice. Contournement à l’est du bois de Vincennes, Joinville le Pont. Station RER A Nogent sur Marne e on suit la ligne jusqu’à Fontenay Sous Bois. Cap au nord-ouest vers Montreuil via Vincennes. Descente vers Les Lilas via Bagnolet. Erreur de navigation – je pars vers Bobigny via Romainville et Noisy le Sec. Je suis la ligne de tram T1 jusqu’au terminus de Saint-Denis via Drancy et La Courneuve. Il commence à pleuvoir sérieusement – l’averse m’accompagnera jusqu’à la fin. Après avoir oublié que la N410 vers Saint Ouen comportait un échangeur intraversable avec l’A86 je suis reparti vers Villeneuve La Garenne via l’Ile Saint Denis. Retour sur La Défense via Asnières et Courbevoie.

A vue de carte Michelin 101 ça nous fait 31 communes traversées en 62 kilomètres. Parcourus en 4H10 pauses comprises ça donne une moyenne de 14.88 km/h. Même compte tenu de la pluie, du trafic, des pauses et de l’orientation c’est médiocre. La bonne nouvelle c’est que je n’ai pas du tout mal au dos – ma technique a donc bien progressé.

Par contre je ne suis pas du tout épuisé et il faudrait donc que je me mette quelques coups de pieds à l’arrière train pour que mes entraînements soient un peu plus bénéfiques. Si j’arrivais à motiver mes petits camarades ça serait certainement un pas en avant ! Le cardio-fréquencemètre serait une bonne alternative mais il faudra d’abord que je détermine mes plages cibles – pour l’instant je n’en ai pas la moindre idée et dans ces conditions cet appareil est plus distrayant qu’utile.

Pour sa première organisation d’un marathon le mardi 1er Mai 2007, Saint Paul Position nous a offert un évènement qui restera dans nos calendriers. J’avais relevé le Roller-Marathon du Beauvaisis avant tout parce que cette course n’était pas trop loin de Paris, mais elle a dépassées toutes mes espérances : circuit sympathique, organisation remarquablement efficace et souriante, coureurs variés et ambiance bon enfant tout en restant sportive – un cocktail parfait d’autant plus qu’un ciel dégagé et une température agréable étaient au rendez-vous. Merci Saint Paul Position, j’en redemande pour l’année prochaine !

Sans échauffement et avec un glycémie un peu en retard, le début de la course fut difficile malgré ce que que peut laisser croire cette photo de votre serviteur souriant prise par Erik au début du premier tour. Je n’arrivais par à trouver mon rythme et ma posture était suffisamment lamentable pour que j’en prenne pour trois jours de douleurs musculaires en bas du dos juste au-dessus de chaque fesse. Au bout du deuxième tour sur cinq, le moral était bas.

C’est alors que je remarque un train de coureurs gagnant progressivement sur moi puis me dépassant… Je saisis ma chance : je sais que si je ne trouve pas un meilleur rythme je vais continuer à m’enliser – il est l’heure d’attraper le dernier train… Je me mobilise donc mes forces pour me coller à leurs roues et au bout d’un demi tour je constate avec soulagement que le douloureux rodage touche à sa fin : la machine est chaude, bien lancée et bien calée – j’ai même trouvé une posture à peu près acceptable. Et ça tombe bien car mes compagnons accélèrent au fur à mesure et m’entraînent avec eux. Mu mu ! La mutualisation de la résistance de l’air est bénéfique, mais c’est à mon avis le confort psychologique de la course en meute qui fait vraiment la différence pour soutenir le rythme

Les trois derniers tours se sont donc vraiment très bien passés. J’ai tenté de prendre des relais mais ma foulée était beaucoup trop longue et le rythme paraissait bizarre aux personnes derrière moi qui n’arrivaient pas à se caler dessus. Rythmes personnels incompatibles ou simple technique à assimiler – je ne sais pas et je vais avoir besoin d’un conseil technique sur ce point essentiel pour réussir en course. Pour ce marathon je me suis donc contenté de faire la voiture balai en poussant ceux qui menaçaient de se détacher du paquet. En tout cas merci à ces sympathiques membres de Zone 4 Roller de m’avoir si bien accueilli dans leur groupe !

Du point de vue alimentaire j’ai absorbé une barre glucidique rapide 45 minutes avant le départ, une espèce de compote de sport en sachet au bout du deuxième tour, un sachet de gel glucidique au bout du troisième tour et un autre au bout du quatrième. Le tout fut arrosé de deux litres d’une boisson electrolytique et d’un peu moins d’un quart de litre d’eau attrapé en deux fois aux ravitaillements sur le dernier tour car j’étais un poil court en boisson. J’ai probablement un peu suralimenté en glucides pendant la course, mais par contre vues mes difficultés à démarrer j’aurais certainement bénéficié d’une boisson d’attente avant la course – j’essaierai la prochaine fois.

Les résultats sont disponibles sur le site de Saint Paul Position. J’ai terminé en 2H11 malgré tout. Pour la prochaine fois, l’objectif évident est de passer sous le seuil symbolique des deux heures. Le détail des temps par tour n’a malheureusement pas été fourni par les organisateurs – la prochaine fois je penserai à les mesurer moi-même. Ce serait un excellent prétexte pour justifier l’acquisition de l’indispensable assistant électronique qui tel le marteau piqueur face à la mouche nous permettra de nous perdre des heures durant dans l’analyse fine du torrent de données généré pendant la course.

Erik pris un peu plus de temps que moi pour atteindre la ligne d’arrivée mais il a attendu Marie pendant les deux premiers tours – en l’absence de chronométrages détaillés par tour il me semble néanmoins que ses performances furent par la suite similaires aux miennes alors la prochaine fois nous pourrons sûrement rouler ensemble à condition bien sûr de s’être entrainés à la course en peloton.

Aujourd’hui c’est le deuxième tour des élections présidentielles en France. Grâce à nos amis Helvétiques, nous avons avant en avant-première les résultats essentiels de cette journée de scrutin.

Grâce à la station Suisse “Radio Fréquence Jura” je suis donc en mesure de vous annoncer que l’équipe de Suisse de hockey sur glace s’est inclinée cet après-midi 6-3 contre la Russie lors du dernier match du tour intermédiaire des Mondiaux de Moscou. Les buts helvétiques ont été marqués par Streit, Di Pietro et Reichert. La Suisse disputera son quart de finale jeudi contre le premier du groupe F.

En rugby pro D2 on notera également aujourd’hui que Bordeaux a battu Auch 18-12 et en football Italien AS Roma s’incline devant Palerme 1-2.

Des résultats sportifs passionnants en ce jour d’élections présidentielles !

Comment ça ce n’était pas ce que vous étiez venu voir en arrivant d’un moteur de recherche ?

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